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La vaccination contre la COVID-19 sera déterminante pour la prospérité de l’Afrique, selon des experts et des responsables africains

Publié le mercredi 1 septembre 2021  |  Xinhua
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© Autre presse par DR
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Des experts et des responsables africains se sont interrogés sur la croissance économique et la prospérité futures du continent, la majorité de la population africaine n'ayant toujours pas été vaccinée contre la COVID-19.

Cette remise en question a eu lieu au cours de la dernière édition de l'Africa's Recovery Talk Series, une série de discussions sur la relance en Afrique qui a réuni divers experts et responsables. Les participants ont exprimé à cette occasion de vives inquiétudes quant à l'état d'avancement de la vaccination sur le continent, selon un communiqué publié mardi par la Commission économique pour l'Afrique (CEA), une commission régionale des Nations unies.

La Secrétaire exécutive de la CEA Vera Songwe a présidé la dernière conférence de l'événement, durant laquelle elle a noté que la marche de l'Afrique vers la prospérité économique passait nécessairement par la vaccination contre la COVID-19.

Seule 2,3 % de la population africaine, qui compte au total 1,3 milliard d'habitants, a été vaccinée, alors que le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique) espère arriver à un taux de vaccination de 30 % d'ici décembre 2021.

Pour atteindre l'immunité collective, environ 60 à 70 % de la population doit être vaccinée, selon le communiqué, qui a précisé que l'Afrique avait à ce jour obtenu 400 millions de doses de vaccins, mais avait encore besoin de 1,6 milliard de doses pour vacciner sa population.

Le directeur du CDC Afrique, John Nkengasong, a également noté que la sécurité sanitaire était aussi une question de sécurité économique et nationale.

"Renforcer notre système de santé n'est pas une dépense, c'est un investissement", a déclaré M. Nkengasong, ajoutant que la pandémie de COVID-19 avait gravement nui aux efforts de mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA).

"L'Afrique doit placer les questions de santé publique au centre du dialogue politique et économique. On ne creuse pas un puits quand on a soif, on le creuse avant d'avoir soif. On ne développe pas un système de santé pendant une pandémie, mais en prévision d'une pandémie", a-t-il affirmé.

Kennedy Odeke, un autre intervenant, a souligné la nécessité de mieux impliquer les dirigeants des communautés locales dans la lutte contre la pandémie pour parvenir à l'immunité collective en Afrique.

"La COVID-19 nous a d'une certaine façon montré la disparité de nos communautés. Si cette disparité n'est pas corrigée, la pandémie créera encore plus de difficultés économiques", a averti M. Odeke.
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