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Recrudescence des enlèvements dans un Bangui sous tension
Publié le jeudi 22 janvier 2015  |  France 24
Pacôme
© Autre presse par DR
Pacôme Pabandji, reporter d`AFP TV en Centrafrique
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Après le rapt de deux humanitaires, dont une Française, à Bangui, le frère d’un célèbre journaliste centrafricain, Pacôme Pabandji, a lui aussi été enlevé, lundi. Les rapts se multiplient en Centrafrique depuis l’arrestation d’un chef anti-balaka.

"Tout s’est déroulé lundi [19 janvier] vers 9 h du matin. Steve allait au lycée. Des hommes armés se sont approchés et lui ont demandé de les suivre. Steve a résisté, mais il s’est pris des coups de crosse", raconte le célèbre journaliste Pacôme Pabandji, le frère de Steve, contacté par France 24. Depuis, il n’a reçu aucune revendication, aucun appel. "C’est pour ça que nous communiquons aujourd’hui", précise-t-il.

La famille Pabandji est "extrêmement inquiète". Et pour cause, Steve, âgé de 26 ans, étudiant en anthropologie, a été enlevé dans le quartier de Fouh, dans le 4e arrondissement de Bangui, une zone "contrôlée par les anti-balaka", précise Guy-Jocelyn, le frère aîné de Steve. C’est dans cette même zone qu’une humanitaire française et qu’un employé d’une ONG, dont la nationalité n’a pas été précisée, ont été kidnappés, le même jour. C’est aussi non loin de là, sur l’axe reliant l’aéroport au centre-ville, qu’une employée irakienne de la Minusca a été enlevée, mardi 20 janvier, avant d’être relâchée le soir même.

"Nous étudions toutes les pistes"

Cette série d’enlèvements survient alors qu’un puissant chef des milices anti-balaka, Rodrigue Ngaïbona, surnommé le "général Andjilo", a été arrêté dimanche par la Minusca, la force de l’ONU. Ce général est notamment accusé d’avoir été un des meneurs des miliciens qui ont lancé les massacres de musulmans le 5 décembre 2013 à Bangui.

Suite à cette arrestation, des centaines de miliciens anti-balaka avaient manifesté leur mécontentement à Bangui, notamment dans le nord-est de la capitale, et tenté d’enlever plusieurs personnes. Selon une source proche du dossier, le rapt des deux humanitaires aurait été mené par des anti-balaka en guise de représailles – bien qu’il n’y ait eu à ce jour aucune revendication formellement formulée.
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