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Centrafrique : la présidente condamne les enlèvements
Publié le vendredi 23 janvier 2015  |  AFP
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© Autre presse par DR
Le Chef de l`Etat de la transition, Mme Catherine Samba-Panza
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La présidente de la transition centrafricaine Catherine Samba Panza a condamné vendredi "avec la dernière rigueur" les prises d’otages récentes à Bangui, notamment celle d'une humanitaire française de 67 ans, en représailles à l’arrestation d’un chef milicien chrétien anti-balaka.

"Nous condamnons avec la dernière rigueur ces actes de kidnapping visant à obtenir la libération des personnages visés par la justice" a affirmé la présidente lors d'une conférence de presse à l'occasion du premier anniversaire de son accession à la présidence.

"On ne peut imaginer que des individus puissent kidnapper pour obtenir en monnaie d'échange la libération d'un personnage soupçonné d'un nombre de forfaits", a-t-elle poursuivi.

La Française Claudia Priest et un autre humanitaire centrafricain ont été enlevés lundi par des anti-balaka qui protestent contre l'arrestation de Rodrigue Ngaïbona, dit "général Andjilo", soupçonné d'être un des meneurs des massacres de musulmans de décembre 2013 dans la capitale centrafricaine. Les négociations menées par l'archevêché de Bangui et suivies par la France se poursuivaient vendredi.

"Nous sommes à l’écoute, nous sommes en négociations pour qu’une issue favorable soit trouvée à cette situation (...) Ce n’est pas normal que pour un seul individu poursuivi par la justice, tout une population soit prise en otage", a ajouté la présidente.

"Quand nous sommes arrivés à la tête de l'Etat, nous avons affirmé notre volonté de lutter contre l'impunité (...) de réunir tous les Centrafricains, de discuter avec toutes les forces vives de la nation, toutes les composantes de la classe politique, des groupes armés", a-t-elle commenté.

"Pendant un an j'ai tendu les bras. Je commence à dire à ceux qui m'écoutent que les bras commencent à se baisser, parce que les bras se fatiguent à force d'être en l'air et que personne ne les saisit réellement", a-t-elle conclu.

Une employée expatriée de l'ONU enlevée mardi a été libérée après avoir été retenue quelques heures par des miliciens anti-balaka.

Plusieurs autres enlèvements et tentatives d'enlèvement ont eu lieu depuis l'arrestation de général Andjilo.

"Mon frère Steve a été enlevé lundi près de l’hôpital de l'Amitié (nord de Bangui) alors qu'il circulait à pied. Nous sommes sans nouvelles de lui depuis", a expliqué Pacôme Pabandji, journaliste centrafricain désormais basé au Cameroun.

Selon le communiqué de sa famille, l'étudiant de 26 ans a été enlevé par "5 hommes dont 3 portant des armes automatiques (qui) ont forcé notre frère à les suivre, le forçant par des coups de crosse de leurs armes. Ses ravisseurs sont décrits comme faisant partie des anti-balaka".
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