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RCA: la rencontre de Brazzaville prévue du 21 au 23 juillet 2014
Publié le vendredi 11 juillet 2014  |  Journal De Bangui
Denis
© Autre presse par DR
Denis Sassou Nguesso, président congolais
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Les parties prenantes au conflit en Centrafrique doivent se retrouver pour un forum de réconciliation nationale pour tenter de ramener la paix

"Le forum de Brazzaville va regrouper logiquement tous les acteurs centrafricains : les autorités gouvernementales, l’ex-rébellion de la Séléka, les anti-balaka, bref tous les enfants de la Centrafrique", a déclaré à l’AFP Bienvenu Okiemy, ministre de la Communication congolais. "Brazzaville sera une étape importante dans la résolution de la crise centrafricaine, car il y sera dégagé les pistes pour sécuriser tout le pays", a-t-il estimé. "On trouvera un modus vivendi pour que les différentes forces cessent désormais de se regarder en chiens de faïence".

Conformément aux décisions du groupe de contact international sur la Centrafrique (une trentaine de pays ou organisations internationales), le "Forum pour la réconciliation nationale et le dialogue politique", placé sous l’égide du président congolais Denis Sassou Nguesso, doit "convenir de l’arrêt de toutes les violences, à travers la signature par les entités concernées d’un accord de cessation des hostilités, du désarmement des groupes armés et d’un nouveau cadre politique de la transition". Le Congo, qui fournit le contingent le plus important au sein de la Misca, la force internationale de maintien de la paix en Centrafrique, avec environ un millier de soldats, joue le rôle de médiateur pour la crise dans ce pays, au nom de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC). Ceci après le retrait, il y a quelques mois des forces nationales tchadiennes de la Misca.

La rencontre entre les acteurs du conflit en République centrafricaine (RCA), prévue fin juillet à Brazzaville, représente ainsi un espoir important pour le gouvernement français, a déclaré mardi le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian en visite dans le pays. Il a souligné qu’une solution politique devait être trouvée en RCA, où la présidente Catherine Samba-Panza apparaissait isolée "malgré ses efforts". "La situation s’est améliorée mais il reste du chemin à parcourir et la solution ne sera que politique (...) Malheureusement (Catherine Samba-Panza) est un peu isolée et essaie avec beaucoup de force de faire en sorte qu’un cessez-le-feu soit possible", a déclaré le ministre français, qui s’exprimait depuis Bangui."Cette rencontre devrait avoir lieu à Brazzaville (République du Congo) avant la fin du mois de juillet. Le gouvernement français porte beaucoup d’espoir sur cette réunion qui devrait permettre d’aboutir à une situation plus pacifique", a ajouté Jean-Yves Le Drian.

Interrogé sur le calendrier du retrait des 2.000 soldats français présents en RCA, le ministre a déclaré que celui-ci serait progressif, évoquant une évolution du "format d’ici la fin de l’année" en fonction du déploiement attendu de 10.000 casques bleus dans le pays. La France a lancé en décembre dernier l’opération "Sangaris", en appui à la force africaine Misca, pour mettre fin aux violences inter-religieuses qui touchaient depuis plusieurs mois la Centrafrique. L’intervention devait initialement durer six mois.

Depuis le renversement en mars 2013 du président François Bozizé par la rébellion Séléka, la Centrafrique vit une crise sans précédent marquée par de terribles violences intercommunautaires ayant fait des milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés. Ravagé, le pays connaît une partition de fait. De nombreux musulmans ont été contraints de fuir des régions entières face aux violences des milices anti-balaka dans le Sud et l’Ouest, tandis que dans l’Est et le Nord, les populations chrétiennes restent sous la coupe de combattants Séléka. La ville de Bambari, au nord-est de la capitale, a ainsi connu lundi 7 juillet un nouvel accès de violences, quelques semaines après des affrontements entre chrétiens et musulmans qui ont fait plusieurs dizaines de morts.


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