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Centrafrique : l’ex-otage française avait été menacée de mort
Publié le samedi 24 janvier 2015  |  Africa1.com
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© Autre presse par Michaël Zumstein
Des hommes se réclamant des combattants anti-balaka, opposés aux soldats de la Seleka, posent avec leurs armes dans la rue principale de la ville de Njoh.
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Elle se souvient des "machettes" : Claudia Priest, l’humanitaire française retenue cette semaine en otage en Centrafrique, raconte à l’AFP avoir été menacée de mort par ses ravisseurs, des miliciens qui ne lui font toutefois pas oublier une population qu’elle "aime".
Enlevée lundi à Bangui en même temps qu’un employé centrafricain de la même ONG, lui aussi libéré, elle a retrouvé la liberté vendredi.Elle doit être rapatriée dimanche en France.
La Française, arrivée en Centrafrique le 6 janvier pour une mission de deux semaines pour le compte de l’ONG médicale catholique CODIS (Coordination diocésaine de la santé), avait été emmenée dans le quartier Boy-Rabe, fief des miliciens chrétiens anti-balaka dans la capitale, puis à une quinzaine de km dans la brousse à l’arrière de ce quartier.

Q : Comment vous sentez-vous ?On imagine que c’est un soulagement.
R : Un très gros soulagement.Je n’y croyais pas du tout.C’est simplement quand j’ai vu Monseigneur Nzapalainga (l’archevêque de Bangui), (...) je l’ai pris dans mes bras, il m’a pris dans ses bras, là j’ai dit : +c’est bon+.

Q : Comment l’enlèvement a-t-il eu lieu ?
R : Nous roulions tranquillement (...) Tout d’un coup il a surgi devant nous des gens avec des mitraillettes, des bonnets avec des insignes comme ça un peu bizarres, qui nous ont demandé de nous arrêter.On était vraiment mis en joue.

Q : Comment étaient les ravisseurs ?
R : Ils étaient vraiment très menaçants, ils avaient les armes, ils avaient les poignards, ils avaient les machettes, et ils me disaient +on va te tuer, on va t’égorger, on va te tuer+.
Ils m’ont frappée, ils m’ont traînée parce que je suis tombée forcément, ils m’ont traînée, emmenée jusqu’à une carrière un peu loin là sur la colline.Ensuite nous avons marché, sur au moins 15 km, nous avons marché des heures et des heures, ils m’ont mis quelque chose pour qu’on ne reconnaisse pas que j’étais française.
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