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Centrafrique: des membres d’une délégation officielle enlevés pendant quelques heures
Publié le mardi 27 janvier 2015  |  AFP
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© Autre presse par DR
Les rebelles musulmans de la Séléka
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Huit membres d’une délégation officielle ont été enlevés dimanche à Kaga-Bandoro, dans le centre-nord de la Centrafrique, et libérés lundi par des membres de l’ex-rébellion Séléka, derniers rapts en date dans ce pays en crise.

"Moi-même, le maire de la ville de Kaga-Bandoro, le sous-préfet de Mbrés (ville voisine) et cinq de nos collaborateurs enlevés dimanche matin par des ex-Séléka à Kaga-Bandoro, venons d’être libérés et remis à la Minusca (la Mission des Nations unies dans le pays) basée dans la ville", a indiqué à l’AFP Gaston Yendemon, préfet de la Nana-Grébizi.

Un ex-rebelle, Maouloud Moussa Moktar, a confirmé ces libérations. "Notre problème, ce n’est pas eux mais c’est avec le gouvernement et (la présidente Catherine) Samba Panza", a-t-il expliqué.

Les membres de la délégation avaient été enlevés dimanche à un barrage routier contrôlé par les Séléka, à 10 km de Kaga-Bandoro.

La mission était chargée d’organiser des consultations populaires en vue d’un forum devant rassembler les acteurs de la société centrafricaine.

Kidnappé dimanche matin, le ministre de la Jeunesse et des Sports, l’ex-chef rebelle Armel Ningatoloum Sayo, restait quant à lui lundi aux mains de ses ravisseurs. C’est la première fois qu’un membre du gouvernement en fonction est enlevé. Le rapt n’a pas été revendiqué.

Depuis quelques jours, les enlèvements se multiplient dans le pays. Une humanitaire française, Claudia Priest, a été kidnappée le 19 janvier par des miliciens chrétiens anti-balaka et libérée vendredi dernier.

Une employée expatriée de la Minusca avait été kidnappée le 20 janvier et libérée après avoir été retenue quelques heures par des anti-balaka.

Armel Ningatoloum Sayo était le chef de la rébellion Mouvement Révolution Justice basée dans le nord-ouest du pays. Il est entré au gouvernement du Premier ministre Mahamat Kamoun à la suite de l’accord de cessation des hostilités signé en juillet 2014 à Brazzaville, au Congo.

Le gouvernement centrafricain a condamné le rapt du ministre et annoncé l’ouverture d’une enquête judiciaire.
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