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Centrafrique: l’insécurité refait surface dans certaines régions

Publié le vendredi 15 octobre 2021  |  RJDH-Centrafrique
L’insécurité
© Autre presse par DR
L’insécurité sur les routes, autre mal du pays
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La situation sécuritaire devient de plus en plus inquiétante dans certaines régions de la République centrafricaine. Des hommes armés sont signalés aux alentours de certaines villes stratégiques. La peur gagne les habitants qui craignent de nouvelles violences. De leur côté, les forces de défense et de sécurité s’activent.

Depuis près d’un mois, les groupes armés tentent de réactiver leur réseau dans certaines régions du Centre, de l’Est et du Sud-est de la République centrafricaine. Menant une guerre asymétrique, les éléments de l’Unité pour la Paix en Centrafrique (UPC) multiplient des attaques éclaires contre des positions des forces nationales et leurs alliés dans les préfectures de la Ouaka, de la Haute Kotto et de la Basse Kotto. Les dernières en date, c’est l’attaque du quartier Gobolo à Bria le mardi 12 octobre et celle de la ville d’Ippy le lendemain. Toutes ces attaques ont été repoussées par l’armée et ses alliés russes appuyés par les casques-bleus de la Minusca.

Les civils particulièrement visés

Les civils sont particulièrement victimes d’exactions de ces hommes armés. Plusieurs cas d’assassinats, de vols à main armée, de tortures et d’enlèvement ont été enregistrés entre septembre et octobre dans les localités de Bambari, Ngakobo, Ippy, Alindao, Dimbi, Bossangoa, Batangafo, Bouca et Baoro. Selon plusieurs sources locales contactées par RNL, des hommes armés, membres de la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC), pullulent les périphéries des villes précitées. Cette présence empêche les habitants de vaquer à leurs occupations au de-là de 10 Km. A Alindao, par exemple, les habitants signalent la position des hommes de l’UPC à 5 Km, précisément dans le village Nguérémbassa. Dans le centre de la ville, c’est la peur et l’incertitude. Par crainte de nouvelles violences, des centaines de personnes ont regagné les sites des déplacés.

L’inquiétude n’épargne pas la capitale

Ce tableau inquiétant n’épargne pas la capitale Bangui. Des rumeurs de la présence d’hommes armés à la périphérie plongent la ville dans l’inquiétude. Face à cette situation, les forces de défense et de sécurité, leurs alliés et la Minusca sont en alerte. Des opérations de fouilles sont lancées dans plusieurs secteurs proches de Bangui tandis qu’à l’intérieur du pays, les forces multiplient les patrouilles et mènent des arrestations.

Ce climat tendu intervient au moment où les autorités centrafricaines s’activent dans la préparation du prochain dialogue républicain annoncé sans les groupes armés.
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