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RCA : disparition spectaculaire d’un caporal-chef de l’armée nationale, ses parents demandent à l’état-major des explications

Publié le lundi 25 octobre 2021  |  Corbeau News Centrafrique
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© Autre presse par DR
Bataillon d`infanterie territorial 7 (BIT7): une formation de recyclage lancé au profit de l`état-major
Le camp de Kassai a abrité le lundi 2 août 2021, la cérémonie de lancement de la formation de recyclage au profit de l`état-major du bataillon d`infanterie territorial 7 (Bit 7)
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Le caporal-chef Arsène DEAWENAM a été mystérieusement porté disparu le 17 octobre dernier alors qu’il était en mission de sécurisation de la cérémonie de la journée mondiale de l’alimentation à Boali. Ses parents demandent des explications à l’état-major de l’armée, et les circonstances de sa disparition demeurent mystérieuses. A-t-il été kidnappé par les forces de défense et de sécurité ?

Selon l’État major de l’armée, le caporal-chef Arsène DEAWENAM, étant désigné régulièrement dans le service d’honneur pour la Journée mondiale de l’Alimentation(JMA) 2021 à Boali, mais au retour de leur fin de mission, cet élément a été déclaré absent au rassemblement aux environs de 07heures le lendemain. Pendant l’embarquement à 08Heures 30 il n’a pas rejoint Bangui le 18 octobre 2021. Ceci dit, pour l’état-major de l’armée, ce caporal-chef, étant né à Bossangoa en 1986 et de même ethnie avec l’ancien Président de la République François Bozizé, est considéré comme un déserteur. Mais sa famille à Bangui, encore sous le choc, conteste cette version officielle de l’État-major et demande plus d’explication réelle sur sa mystérieuse disparition. D’après elle, soit Monsieur Arsène DEAWENAM est actuellement détenu discrètement dans une prison du régime, soit il a été enlevé et assassiné par les milices du pouvoir. Mais le considéré comme un déserteur, c’est une fausse allégation qui ne correspond même pas à la réalité, car le caporal-chef avait l’habitude de dire qu’il est soldat républicain et non un rebelle à la solde d’un individu.

Pour l’heure, la famille s’active avec un groupe des jeunes à la recherche du caporal-chef à Boali et ses environs. Elle lance un cri de détresse à ses collègues de l’armée nationale et à toute personne de manifester s’ils une brique d’information à son sujet.
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