Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Cemac : un observatoire pour combattre les tracasseries sur les corridors sous-régionaux voit le jour

Publié le mardi 16 novembre 2021  |  investiraucameroun.com
Centrafrique
© Autre presse par DR
Centrafrique : le tronçon Bangui-Beloko, le Corridor de la paix
Comment


Un Observatoire régional des pratiques anormales sur les principaux corridors de l’Afrique centrale (OPA-AC) a été lancé le 11 novembre 2021 à Yaoundé lors d’un atelier co-présidé par Charles Assamba Ongodo, directeur général de la coopération et de l’intégration régionale au ministère camerounais de l’Économie (Minepat) et Philippe Van Damme, chef de délégation de l’Union européenne (UE) au Cameroun. Il faut dire que l’OPA-AC est mise en place dans le cadre du Programme d’appui à la gouvernance des infrastructures régionales et nationales en Afrique centrale, financé à hauteur de 3,8 milliards de FCFA par l’UE.

Au cours des travaux, l’on a appris que c’est l’Institut régional de la statistique et de l’économie appliquée (Issea) qui a bénéficié d’un contrat de service pour la mise en place de cet observatoire. Il aura pour mission de : « collecter et d’analyser les données de transport permettant d’observer, d’analyser et de publier, à périodicité régulière (quatre ateliers nationaux et un atelier régional par an) et sur la base de critères définis, les pratiques anormales le long des corridors routiers, afin de sensibiliser les principaux acteurs et les décideurs, dans le but d’éliminer progressivement ces pratiques anormales ». Les corridors pilotes sont : Douala-Bangui (1431 km), Douala - N’Djamena (1844 km en liaison directe via Nguéli), et le corridor non conventionnel de Douala-Libreville (790 km) ajouté en 2016.

Le rapport N° 00 de l’OPA-AC a d’ailleurs été présenté au cours de l’atelier de Yaoundé du 11 novembre. Il en ressort que les pratiques anormales (multiplication et fréquence des contrôles, les longues attentes aux frontières, pertes de temps aux postes de contrôle, paiements illicites lors de certains contrôles) sont d’un volume « non négligeable », les coûts des contrôles sont variables et très élevés sur certains tronçons, les véhicules sont dans un état défectueux et le traitement des conducteurs n’est pas satisfaisant.
... suite de l'article sur Autre presse

Commentaires