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Bangui : inquiétude suite à la forte dégradation du lycée d’Etat des Rapides

Publié le mardi 7 decembre 2021  |  radiondekeluka.org
Bangui
© Autre presse par DR
Bangui : inquiétude suite à la forte dégradation du lycée d’Etat des Rapides
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Le délabrement du lycée d’Etat des Rapides commence à inquiéter. Les bâtiments de cet établissement public sont vétustes. En ce début d’année scolaire, les élèves craignent que cela impacte le bon déroulement des cours. Ils appellent, pour cela, le gouvernement à l’aide.

Les bâtiments du lycée d’Etat des Rapides amorcent, on peut dire, la dernière phase de dégradation. Le décor de ce lycée public situé dans le 7e arr. laisse à désirer. Plusieurs salles de classes et bureaux n’ont ni de portes ni de fenêtres. A certains endroits, s’il n’y a pas de toitures, les plafonds commencent à s’écrouler… des fissures sur certaines parties du mur, le plancher et certains bétons commencent à se détériorer. Cette élève rencontrée par Radio Ndeke Luka ne retient pas sa colère face à ces dégradations.

«L’établissement est sale. Tout est à refaire au lycée d’Etat des Rapides. Nous asseyons à même le sol et les bâtiments sont totalement délabrés et le cadre ne nous permet pas de bien étudier », s’alarme-t-elle.

Des infrastructures inappropriées pour l’accueil des élèves

La situation du lycée d’Etat des Rapides ne préoccupe pas que les élèves mais aussi l’administration.

« Le vrai défi qui se pose est d’ordre infrastructurel. Les infrastructures scolaires sont dans un état de vétusté avancé et ce qui est un problème pour nos élèves. Nous avons déjà saisi le ministère de l’Education par rapport à cela », précise Désiré Karéndé, proviseur dudit lycée.

Le lycée d’Etat des Rapides est un grand établissement et l’un des premiers de la capitale centrafricaine. Cet établissement scolaire public a formé beaucoup de cadres centrafricains. Sa condition actuelle n’honore pas son passé élogieux selon Leonel, un ressortissant, qui passait là pour récupérer un dossier.

« C’est l’un des lycées qui a formé des élites centrafricaines. Aujourd’hui quand on arrive ici, il n’y a pas de latrines pour les élèves, ni d’eau courante voire l’électricité. C’est un problème », dit-il outré.

Il y a de cela quelques années, la direction de la planification et des statistiques du ministère de l’Education annonçait la réhabilitation de cet établissement par un fonds de la Banque mondiale. Mais jusque-là, rien n’est encore fait.
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