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RCA : les victimes d’Alindao exigent l’arrestation du général des Anti-Balaka Dago et le général de l’UPC Idriss Ibrahim Khalil alias Ben Laden et leur traduction devant la justice

Publié le mardi 28 decembre 2021  |  Corbeau News Centrafrique
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© Autre presse par DR
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L’association des victimes d’Alindao, dans un communiqué de presse lu à la radio, exige l’arrestation des deux ex-généraux de la coalition des patriotes pour le changement (CPC), à savoir le général de la milice Anti-Balaka Dago, et son collègue de l’UPC Idriss Ibrahim Khalil alias Ben Laden, et leur traduction devant la justice. D’après cette association, ces deux présumés sanguinaires impitoyables faisaient partie des 110 rebelles qui ont été désarmés le mardi 21 décembre 2021 à Alindao.

Originaires de la sous-préfecture d’Alindao dans la Basse Kotto, le général des Anti-Balaka Dago et son collègue de l’UPC Idriss Ibrahim Khalil alias Ben Laden étaient, selon l’association des victimes d’Alindao, à l’origine des nombreux crimes de guerre et crime contre l’humanité commis sur la population civile, dont l’attaque contre un camp des déplacés internes le 15 novembre 2018, entraînant la mort d’au moins 112 civils dont 44 femmes, 19 mineurs et deux prêtres catholiques de l’évêché. Et ce n’est pas tout! D’autres crimes ont suivi le massacre du 15 novembre 2018, et Dago tout comme son collègue Idriss Ibrahim Khalil alias Ben Laden serait fortement impliqué. On peut citer les récentes attaques contre la ville d’Alindao, dans laquelle des gendarmes et des civils ont perdu la vie.

« Il ne suffit pas de sortir du maquis et demander seulement son désarmement. Il faut qu’ils y’ait des comptes à rendre à leurs victimes. Ce sont eux qui commettent ces crimes. Donc ils doivent répondre de leurs actes devant la justice », déclare un membre de cette association des victimes d’Alindao.

Selon Human Rights Watch, la remise en liberté de Hassan Bouba, accusé de crime contre l’humanité et crime de guerre par la cour pénale spéciale risque de replonger le pays dans un nouveau cycle d’impunité. C’est exactement ce qui se passe en ce moment, selon Isabelle Yongo, professeure du lycée à Bangui.
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