Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Centrafrique : le Nord-ouest centrafricain encore en proie à l’insécurité

Publié le mardi 4 janvier 2022  |  Autre presse
RCA
© Autre presse par DR
RCA : un soldat FACA tué, un autre pris en otage lors d’une attaque des hommes armés dans la localité de Bambari
Comment


L’insécurité dans les sous-préfectures de Bocaranga et Ndim, inquiète les habitants de ces localités. Ces deux villes situées respectivement dans l’Ouham Pendé et dans Lim Pendé font face depuis quelques jours à une recrudescence de violences armées. Alors qu’un poste avancé des Forces armées centrafricaines (Faca) a été attaqué, samedi 1er janvier, à 20 Km de Bocaranga, des hommes armés ont encore mené le 02 janvier un assaut dans le village Nzakoundou non loin de Ndim.

L’inquiétude des populations des localités précitées augmente au jour le jour. Des attaques ciblées attribuées aux rebelles de 3R deviennent quasi récurrentes dans les villes et villages situés non loin des frontières centrafricano-camerounaises et centrafricano-tchadiennes, particulièrement dans les préfectures de l’Ouham-Pende et Lim-Pende.

Des civils tués et des habitations incendiées

En illustration, ce dimanche 2 janvier, des hommes armés ont attaqué le village Nzakoundou à 28 km de Ndim dans la Lim Pendé. Ils y ont tué deux civils, blessé cinq autres et incendié près d’une vingtaine de maisons d’habitation avant d’être chassés par Faca. Cette attaque inquiète aussi bien à Ndim qu’à Ngaoundaye, deux localités proches de Nzakoundou.

Une zone en proie aux violences

Toujours dans la même région, un poste avancé de l’armée nationale a été pris pour cible, le samedi 1er janvier, par des présumés combattants 3R au village Létélé situé à 20 Km de Bocaranga. Le renfort déployé n’a pu atteindre, à temps, les lieux d’affrontements car le véhicule de transport des troupes a sauté sur une mine à proximité de Létélé. Bilan, 2 militaires grièvement blessés et aucun mort à déplorer.

Même si l’armée contrôle le village visé par l’attaque, la peur gagne les habitants de Bocaranga qui craignent une nouvelle attaque surprise de ces hommes armés.
Commentaires