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Bangui : les commerçants victimes de l’incendie du 17 février au Pk5 appellent à l’aide

Publié le mardi 22 fevrier 2022  |  Radiondekeluka.org
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© Autre presse par DR
Des débris des magasins et boutiques incendiés le 17 février 2022
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Trois jours après l’incendie qui a ravagé une partie du marché du PK5 dans le 3e arrondissement de Bangui, les commerçants victimes de ce drame se plaignent et attendent toujours de l’aide. Tous plaident un appui du gouvernement pour leur permettre de relancer leur commerce.

Tout comme d’autres commerçants du marché du PK5 touchés par l’incendie du 17 février, Ali Mahamat est venu dégager les débris de ses marchandises brulées. Selon ce jeune homme de 28 ans, toutes ses marchandises sont parties en fumée mais il compte bien relancer son commerce après les dégâts.

"Mon grand frère et moi avons perdu tous les divers produits que nous vendons. Je suis venu ici pour dégager les débris et construire un nouveau kiosque. Si j’arrive à trouver un peu d’argent dans la semaine, je peux aller acheter des marchandises pour relancer mes activités", dit-il.

"Nous sollicitons le gouvernement pour nous aider"

Selon le constat, plus d’une centaine de magasins sont détruits par le feu. Une situation qui impacte la vie quotidienne des commerçants à l’exemple de Mariam qui a perdu ses marchandises à hauteur de 5 millions de FCFA.

"J’ai perdu plus de 5 millions de FCFA dans cet incendie. Tout le monde me connaît ici au PK5. Je vends des layettes et tout a été consumé par le feu. Pour le moment, nous avons de la peine à vivre. Nous sollicitons le gouvernement pour nous aider", appelle-t-elle à l’aide.

Des commerçants empêchés de reconstruire leurs kiosques ?

Les mairies de Bangui et du 3e arrondissement ont dépêché des agents, dimanche 20 février, sur le terrain dans le but de dégager les débris et permettre aux commerçants de relancer leurs activités. Mais selon Ali Mahamat, des hommes en tenue leur ont interdit de reconstruire leurs boutiques au même endroit.

"Malheureusement, lorsque nous sommes arrivés, des hommes en tenue nous ont menacés. Ils nous ont interdits de reconstruire nos kiosques et boutiques. On ne sait pas si c’est la mairie qui a pris cette décision", fait-il savoir.

La mairie centrale et celle du 3e arrondissement de Bangui se réservent pour le moment de se prononcer sur cette tragédie qui a occasionné des pertes estimées à plusieurs centaines de millions de Francs CFA.
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