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Centrafrique : Au village Botambi, à 30 km de Bangui les habitants ont du mal à évacuer leurs produits agricoles vers la capitale à cause de la dégradation des routes

Publié le vendredi 4 mars 2022  |  RJDH-Centrafrique
Centrafrique
© Autre presse par DR
Centrafrique : Au village Botambi, à 30 km de Bangui les habitants ont du mal à évacuer leurs produits agricoles vers la capitale à cause de la dégradation des routes
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Pour acheminer les produits agricoles au village Botambi vers la capitale, c’est un véritable parcours de combattant. L’état des routes ne permet pas aux villageois une fois la récolte effectuée, d’évacuer ces produits afin de les vendre.

Le village est situé à 30 km de Bangui mais les agriculteurs éprouvent d’énormes difficultés pour acheminer leurs produits afin de les vendre sur les marchés de la capitale. Le premier défi dont fait face la population est lié à l’état des routes très dégradés et qui ne favorise guère l’écoulement des produits agricoles. Les véhicules par rapport à la dégradation, n’empruntent pas cet axe, car dit un conducteur, « l’axe est impraticable. On y peut rien malgré la variété de produits champêtres notamment le manioc, les légumes et les bananes plantains qu’offre ce village », a avancé ce dernier.

La ville de Bangui fait face à la rareté de certains produits agricoles, alors que certains villages périphériques en disposent en quantité suffisante, malheureusement, ils ont de difficultés pour acheminer ces marchandises, à l’exemple du village Botambi où les produits agricoles sont transportés par les taxis-motos, indique George Abiya chef du village.

Le village Botambi n’est pas le seul à se confronter à ces difficultés, plusieurs villages périphériques qui sont censés ravitailler la ville de Bangui en produits agricoles sont aujourd’hui dans les mêmes conditions.

Même si les Motos taxis tentent de combler le vide, mais les risques d’accident sont énormes. En dehors d’absence de transport en commun sur cette voie, ils ont également souligné le problème du réseau téléphonique dans leurs localités ; la population demande aux autorités de voler à son secours.
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