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RCA : Ben Wilson NGASSAN recherché par une milice

Publié le jeudi 31 mars 2022  |  Journaldebangui.com
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© Autre presse par DR
29 mars 2022: Le président Touadera au mausolée du feu Président-Fondateur B. Boganda à Bobangui
Bangui. Le président de la République, Faustin Archange Touadera a procédé mardi 29 mars 2022 au dépôt de gerbe de fleurs au mausolée du feu Président-Fondateur de la République Centrafricaine Barthélémy Boganda à son village natale Bobangui
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Le journaliste indépendant a adressé une lettre ouverte au Président Faustin Archange Touadera où il dénoncer son obsession à vouloir modifier la constitution.

Alors que le dialogue politique dit républicain vient de s’achever à Bangui, et que les proches du pouvoir ont proposé d’inclure dans les recommandations un projet de la modification de la Constitution pour permettre au chef de l’État de se présenter à un troisième mandat, le journaliste centrafricain Ben Wilson NGASSAN, droit dans ses bottes, a « pris son courage à deux mains » pour envoyer une lettre ouverte à TOUADERA et dénoncer son obsession à vouloir modifier à tout prix la constitution de la République. Mais quelques jours après, le jeune homme devient la cible de menaces et d’intimidation de la part de la milice armée du pouvoir. Il est activement recherché, sa vie est aussi en danger. Ceci est une alerte rouge!

Des menaces, des intimidations

Cela fait trois jours que le jeune journaliste Ben Wilson NGASSAN se cache. Le dimanche 27 mars au soir, quelques heures seulement après avoir adressé une lettre ouverte au Président de la République Faustin Archange Touadera et dénoncer son obsession à vouloir modifier à tout prix la constitution de la République, le journaliste a malheureusement commencé à constater des faits étranges devant son domicile.

Dans une publication sur les réseaux sociaux, le journalise ben Wilson NGASSAN précise que « Près de là où je vis en réclusion, deux véhicules noirs, vitres fumées, surtout non immatriculées, ont sillonné les encablures, à des segments opposés. Selon les voisins, cela paraît étrange, car les propriétaires du véhicule ne résident pas dans ce quartier, et ces véhicules n’ont jamais sillonné les parages. Pour des raisons de précaution, je vais changer en toute discrétion mon lieu de réclusion, en attendant de voir clair. J’interpelle les uns et les autres sur le danger sécuritaire perpétuel que j’encours. Jeune que je suis, assisté d’un autre jeune de la même génération que moi, je ne suis vraiment pas en sécurité. Je garde le moral malgré tout ».
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