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Centrafrique : Un décret présidentiel élargit plus de 200 détenus dans le pays

Publié le vendredi 6 mai 2022  |  RJDH-Centrafrique
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© Autre presse par DR
Les prisonniers de la Maison d’Arrêt de Berberati déplorent leurs conditions de vie
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BANGUI—-Plus de 200 détenus condamnés dans les prisons de Bangui viennent d’être graciés et libérés par un décret présidentiel. La décision a été prise le 29 avril 2022 et concerne les détenus de Ngaragba, de Camp de Roux, de la prison correctionnelle des femmes de Bimbo ainsi que d’autres villes du pays.

Cette mesure de grâce est un exercice prévu par la Constitution de la République Centrafricaine en son article 33, alinéa 1 et 8. A cela viennent s’ajouter certaines recommandations du Dialogue Républicain tenu à Bangui du 21 au 27 mars 2022. « Ceux qui ont commis des crimes de sang, des crimes économiques ne sont pas concernés par cette mesures. Mais ce sont ceux qui ont commis des délits de droit commun et qui sont déjà condamnés à partir de 5ans qui sont concernés par cette mesure », a indiqué le ministre de la Justice, garde des sceaux, Arnaud Djoubaye Abazen.

Un moment de grande émotion, pour certains détenus qui après plus de 4 années passés dans la prison et qui vont reconstruire leur vie sociale à nouveau. Comme un seul homme, tous les détenus ont vivement remercié le Président de la République.

Toutefois, le Ministre d’état à la Justice Arnaud Djoubaye Abazen, exhorte ces détenus graciés au respect des lois de la République pour ne pas être de récidivistes. « Vous avez traversé des moments difficiles dans ce milieu, mais la prison n’est pas seulement un centre de détention mais aussi et surtout un lieu de réflexion et de prise de conscience. Vous allez retrouver vos familles respectives et réintégrer la société. Je vous demande d’opérer et de réussir votre réinsertion en citoyen responsable, respectueux des lois de la République. Car, je ne voudrais plus vous revoir dans un quelconque autre fait. Si cela pourrait arriver, je ne le souhaite pas, ce serait alors un cas de récidive et vous serez sévèrement sanctionnés ».

Face à la surpopulation dans les maisons carcérales aujourd’hui, à l’exemple de la prison centrale de Ngaragba qui abrite plus de 1300 détenus, cette mesure vient à point nommé pour désengorger ces prisons.

Christelle Fandoma.
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