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Jean Serge Bokassa sort de son silence et attaque le projet de modification de la Constitution

Publié le mercredi 8 juin 2022  |  letsunami.net
Jean
© Autre presse par DR
Jean Serge Bokassa, ministre de la Sécurité.
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Après avoir observé un long moment de silence, l’opposant Jean Serge Bokassa sort de son silence. Cet opposant au pouvoir, ancien allié du président Touadera, ancien candidat aux élections présidentielles de 2016 et de 2020 même s’il avait retiré sa candidature, s’est livré à Oubangui Médias sur les derniers sujets d’actualité du pays, en toile de fonds le projet de modification, les menaces qui pèsent contre certaines personnalités politiques et la résurgence de l’insécurité à l’intérieur du pays. Sans langue de bois, il interpelle les initiateurs de la modification de la Constitution à faire marche arrière afin d’éviter le chaos dans le pays.

Oubangui Médias : Monsieur Jean Serge Bokassa bonjour. Vous êtes coordonnateur général du Mouvement Kodro Ti Mo Kozo Si (KMKS), autrement dit Ton pays avant tout. Quelle lecture faite-vous de la situation actuelle du pays ?

Jean Serge Bokassa : Bonjour. Je tiens à vous remercier pour cette occasion qui nous permet de nous exprimer sur cette situation calamiteuse, catastrophique de notre pays. Aujourd’hui, en voyant la situation dans laquelle nous sommes, nous sommes tout simplement très inquiets par les multiples rebondissements qu’il y a ces derniers temps.

Des rebondissements qui nous montre très clairement des velléités exprimés par le régime en place à vouloir essentiellement confisquer le pouvoir de l’Etat et en filigrane de ce comportement très irresponsable, en filigrane de cette mal gouvernance qui ne peut qu’avoir des conséquences. Vous avez l’environnement sécuritaire qui se détériore de plus en plus à très grande vitesse. Nous ne pouvons qu’être inquiets et nous voulons profiter de cette occasion pour exprimer notre inquiétude mais également interpeller la conscience des décideurs politiques sur le rôle qui est le leur, celui justement de prendre les décisions en allant dans le sens du rétablissement de la paix, de la réconciliation du centrafricain avec lui-même, avec son histoire, des décisions allant dans le sens de la sauvegarde, de la préservation de la concorde nationale. Et, j’ai le sentiment que nous sommes à l’antipode de ces décisions. L’inquiétude en ce moment-là est permise.
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