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Tentative d’intimidation, le gouvernement centrafricain dépose plainte contre deux sujets camerounais pour outrage au chef d’État

Publié le lundi 13 juin 2022  |  Corbeau News Centrafrique
Corée
© Présidence par DR
Corée du Sud : les rencontres fructueuses du Président TOUADERA dans la région de Gyeongsang Buk-Do
Le Président de la République Son Excellence Professeur Faustin Archange TOUADERA rencontre de M. Lim Jong Sik Surintendant de l’Éducation (Inspecteur d’académie) de Gyeong sang buk-Do dans la région de Gyeongsang Buk-Do où il effectue une visite d’amitié.
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Bangui – Le délit d’offense au chef de l’État a été retenu contre l’activiste et journaliste camerounais Rémy Ngono et madame NTSAMA Sabine Hortense, qui avaient mentionné dans une émission en direct sur les réseaux sociaux que le chef de l’État centrafricain Faustin Archange Touadera serait complice du mafieux camerounais Émile parfait Simb, dont il lui a donné un passeport diplomatique, la nationalité centrafricaine et protégée de la justice camerounaise. Selon eux, le chef de l’État centrafricain serait un « minable voyou ». La justice centrafricaine a donné raison au plaignant et condamne les suspects. Alors, on se demande si ces camerounais n’ont-ils pas raison?
En effet, l’activiste et journaliste camerounais Rémy Ngono et madame NTSAMA Sabine Hortense ont été poursuivis par le gouvernement centrafricain sur le fondement des ARTICLES 132, 133, 134 ET 135 du Code pénal centrafricain.

Infraction criminelle réprimé par la loi centrafricaine

Selon le gouvernement, « dans leur émission diffusée sur les réseaux sociaux, ces journalistes prétendument panafricanistes ont insidieusement fait un rapprochement au professeur Faustin Archange Touadera et les instructeurs russes, et ont incité la population centrafricaine à la haine et à la révolte :

Qu’ils ont par cette occasion porté atteinte à l’honneur et à la dignité du Président de la République le Professeur Faustin Archange TOUADERA par des propos injurieux et diffamatoires en ces termes : « Un minable voyou' ».

Dans une vidéo, sur sa page Facebook, le journaliste Rémy Ngono a révélé comment monsieur TOUADERA utilise sa position pour protéger des entités criminelles internationales. Le président centrafricain y est présenté comme le parrain d’une mafia savamment orchestré par des féemans camerounais. Un mode opérationnel digne de COSA nostra .

En ce qui concerne Dame NTSAMA Sabine Hortense, elle a allégué dans une Live sur Facebook ce qui suit : « Liyeplimal : Plainte contre le président Centrafricain pour complicité » « Notre dossier vient de prendre un dernier virage. On va poursuivre aux États-Unis. toutes personnes ayant de près ou de loin contribué au crime de Monsieur SIMB ».

L’annonce qu’on va poursuivre le Président centrafricain, Monsieur TOUADERA, parce que nous considérons qu’il est complice d’arnaque, d’escroquerie, de fraude, à l’échelle internationale, faits qualifiés d’infractions criminelles aux É.-U..

Le Président centrafricain soutient Monsieur SIMB, c’est officiel ….. Le Président centrafricain est complice de recel de produits d’arnaque, de produits de blanchissement…

Toujours selon le gouvernement, les « propos mensongers publiés par les suspects démontrent à suffisance le degré de discrédit que ces journalistes de la presse privée ont voulu porter sur la personnalité d’une autorité détentrice d’un pouvoir public ;

Qu’il est sans conteste que l’analyse subjective des problèmes liés à la gestion de la chose publique faite par les prétendus journalistes NGONO Remy et Dame NTSAMA Sabine Hortense renferme des propos offensants qui violent allégrement la loi.

Que ces faits constituent le délit d’offense au chef d’Etat, Infraction prévue et punie par les dispositions combinées des articles 132,133,134 et 135 du Code Pénal centrafricain.

Mais la réalité ?

Or, en réalité, les faits donnent raison à ces journalistes camerounais. Le chef de l’État centrafricain se comporte exactement comme un parrain mafieux. Il a fait de la République centrafricaine un pays voyou, un paria où tous les criminels du monde ont leur place.

Ce mafieux camerounais dont tout le monde sait pertinemment qu’il a arnaqué plusieurs centaines des milliards de francs CFA de ses compatriotes camerounais avant de s’enfuir en RCA. Dans ce pays, les autorités lui ont attribué un passeport diplomatique, la nationalité centrafricaine, et le nommé même conseiller spécial du Président de l’Assemblée nationale. Un fait choquant pour ses victimes qui se sont énervés du comportement des dirigeants centrafricain, en premier le Président de la République qui a fait autant son éloge en public.

Gisèle MOLOMA
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