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Bangui : la circulation des engins, un parcours du combattant sur l’avenue de France

Publié le mercredi 13 juillet 2022  |  radiondekeluka.org
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© Autre presse par DR
Une partie de l`avenue des martyrs menant à l`aéroport Bangui-Mpoko
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Dans la capitale centrafricaine, plusieurs routes sont dégradées et sont presque impraticables. C’est le cas de l’avenue de France, une des principales artères du pays, dont la dégradation très avancée, préoccupe usagers et riverains. En cette saison des pluies, de gros trous sont apparus sur la chaussée, ce qui rend difficile la circulation des engins.

Du rond-point des Martyrs jusqu’à l’intersection du 5ème arrondissement de Bangui, tous les usagers qui empruntent ce tronçon éprouvent d’énormes difficultés. Problème, la présence des nids de poule, trous profonds et flaques d’eau sur la chaussée. Une équation pour les usagers qui, malheureusement, ne sont pas à l’abri des accidents.

"Il faut tout faire pour éviter les trous"

"Cette situation entraîne de nombreux accidents. Lorsqu’on emprunte les avenues de la capitale, surtout l’avenue de France. Ici, il faut tout faire pour éviter les trous. En évitant ces trous, on se croise brusquement avec les véhicules voire d’autres motos. En plus de cela, nous faisons face à de nombreuses crevaisons" déplore Trésor, un conducteur de mototaxi.

Ce désagrément inquiète également les marchands. Empruntant quotidiennement cette artère, ces derniers craignent pour leur sécurité.

"Pour éviter les trous, les véhicules abandonnent parfois le côté gauche pour rouler sur l’autre côté. Ce qui crée beaucoup d’ennuis. Nous qui installons les marchandises au bord de la voie publique, nous sommes inquiets. Car d’un moment à l’autre, un véhicule peut déraper. Et donc nous sommes vigilants" s’inquiète Roméo, un vendeur de carburant.

Cet avis est aussi partagé par les piétons. Pour eux, le rétrécissement de la voie est un danger permanent. Ainsi face à cette dégradation, plusieurs conducteurs de taxi ont choisi d’abandonner l’avenue de France au profit d’autres axes.

"On est obligés de contourner cette voie"

"Vu la dégradation de cette route, on est obligés d’emprunter l’avenue Touadéra qui est en parfait état pour garder nos véhicules. Notamment, les amortisseurs et les rotules. Même si certains se plaignent, nous sommes obligés. En prenant l’avenue de France, il y a des clients qui se plaignent aussi" souligne un conducteur de taxi.

Contacté par Radio Ndeke Luka, le ministre centrafricain des Travaux publics, Guismala Hamza, a indiqué que le projet de réhabilitation de cette avenue est en phase de démarrage. Par ailleurs, il a fait savoir qu’un appel d’offres a été lancé pour la réhabilitation de plusieurs artères dans la capitale.
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