Centrafrique : au moins 42 morts dans un accident d’autocar

Publié le lundi 12 septembre 2022 | Corbeau News Centrafrique

© Autre presse par DR
RCA : trois personnes grièvement blessées dans un accident survenu au PK 22 route de Damara

Au moins 42 personnes ont perdu la vie dans un accident d’un autocar samedi à Boali, situé à 95 kilomètres de Bangui, sur la route nationale n°1.

Selon les premiers éléments d’informations parvenus à la rédaction du CNC, l’autocar, dénommé « Avenir de Centrafrique Express » était en provenance de Béloko, une ville centrafricaine à la frontière du Cameroun, à environ 610 kilomètres de la capitale Bangui.

Selon la gendarmerie de Boali, l’accident de cet autocar s’est produit vers 20 heures et demie sur la montagne de très connue de Kassango. Le véhicule, qui transportait un nombre excessif des passagers, s’est plongé dans un ravin à sa descente de Kassango.

Selon certains des survivants interrogés par la Rédaction, le véhicule a quitté Béloko la nuit pour arriver à Bouar le matin et après un arrêt minute, il a quitté Bouar pour venir tomber en panne à Yaloké. Après des heures d’arrêt forcé de réparation, le véhicule a quitté Yaloké vers 18 heures pour rentrer à Bangui. C’est malheureusement sur la montagne de Kassango, à 93 kilomètres de Bangui qu’il s’est plongé dans le ravin.

Pour l’heure, le bilan provisoire de cet accident d’autocar fait état de 42 morts et une dizaine des blessés dont certains sont dans des états graves et sont actuellement transférés d’urgence dans la capitale.

Il faut noter que sur ce trajet, les conducteurs de l’autocar l’avenir de Centrafrique Express, passent souvent plus de 24 heures au volant de leur véhicule. Ceci est inadmissible pour la sécurité des passagers.

Il y’a lieu de rappeler que les accidents de route sont très nombreux et le plus souvent meurtriers en République centrafricaine, où des véhicules sont mal entretenus et de nombreuses routes sont en mauvais état.

Les accidents sont aussi dus à des erreurs de conduites, car de nombreux automobilistes, étant détenteurs de permis acheté auprès des agents du ministère des Transports corrompus sans n’avoir jamais fréquenté d’auto-écoles, indiquent la même source.

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