Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

International

RCA : LA journee internationale de la paix célébrée avec les jeunes

Publié le jeudi 22 septembre 2022  |  MINUSCA
Photo
© Autre presse par DR
Photo dillustration
Comment


A Bangui, des activités de célébration de la Journée internationale de la Paix ont été organisées par le Conseil national de la Jeunesse centrafricaine, avec l’appui de la MINUSCA, a annoncé, lors d’un point de presse retransmis sur la Radio Guira FM, Guy Karema, le chargé de communication à la MINUSCA, soulignant que cette année, la jeunesse centrafricaine a souhaité combiner la célébration de la Journée internationale de la Jeunesse, normalement célébrée le 12 août, avec la Journée de la Paix, pour en faire une seule célébration, baptisée : « Mois de la Jeunesse et de la Paix en République centrafricaine », sous le thème : « Jeunesse, consolidation de la paix, la gouvernance locale et l’autonomisation ».

Revenant sur le message du Secrétaire général des Nations Unies à l’occasion de cette journée, célébrée, à l’échelle internationale, sous le thème : « Mettre fin au racisme, Bâtir la paix », Guy Karema a rappelé que l’Assemblée générale des Nations unies a déclaré cette journée consacrée au renforcement des idéaux de paix, en observant 24 heures de non-violence et de cessez-le-feu. Paraphrasant le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, il a indiqué que « pour parvenir à une paix véritable, il faut bien plus que déposer les armes. Il faut construire des sociétés où tous les membres ont le sentiment de pouvoir s’épanouir. Il s’agit de créer un monde dans lequel les gens sont traités de manière égale, quelle que soit leur race », a-t-il dit, soulignant que « ce thème nous rappelle que de très diverses manières, le racisme empoisonne les cœurs et les esprits et fragilise la paix à laquelle nous aspirons toutes et tous, qu’au lieu de lutter les uns contre les autres, nous devrions agir pour défaire nos véritables ennemis: le racisme, la pauvreté, les inégalités, les conflits, la crise climatique et la pandémie de COVID-19 ».

Par ailleurs, le chargé de communication à la MINUSCA, Guy Karema, a informé que dans le cadre de la Journée internationale de la paix, la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations unies en République centrafricaine et cheffe de la MINUSCA, Valentine Rugwabiza, sera l’invitée, ce jeudi, à 18 heures, d’un échange interactif diffusé en direct sur la plateforme Instagram, en compagnie de la sous-secrétaire général en charge de la Communication globale, Melissa Fleming, sur le thème :« N’alimentez pas la haine, alimentez le débat ». « Cet échange va aborder dans une large mesure la lutte contre la désinformation, la mésinformation et les discours de haine », a-t-il dit.

Sur un autre plan, Guy Karema est revenu sur la tenue de la 77e Assemblée générale des Nations Unies, informant que « dans le cadre de sa participation à cette grand-messe, son Excellence M. Faustin Archange Touadéra, Président de la République centrafricaine, a eu, le 19 septembre, une réunion avec le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres. Les deux personnalités ont discuté des efforts visant à faire avancer une résolution pacifique de la crise centrafricaine. Le Secrétaire général a réaffirmé la solidarité et le soutien continu des Nations Unies à la République centrafricaine », a-t-il fait savoir.

Le chargé de communication à la MINUSCA a enfin annoncé l’arrivée à Bangui, le 20 septembre, du Coordonnateur spécial pour l’amélioration de la réponse des Nations Unies à l’exploitation et aux abus sexuels, Christian Saunders, qui s’est entretenu dès son arrivée avec la Représentante spéciale du Secrétaire général et cheffe de la MINUSCA, Valentine Rugwabiza. « Je suis venu en RCA parce que c’est un pays en conflit avec une grande partie de la population vivant dans la pauvreté, nous avons ici une grande mission de paix et une importante action humanitaire, ce qui rend élevé le risque d’abus et d’exploitations sexuelles. Je suis donc venu voir par moi-même quels sont les problèmes et les défis afin de voir comment, avec mon équipe ici, nous pouvons améliorer la situation », a-t-il déclaré.

Prenant la parole, le porte-parole militaire de la MINUSCA, le lieutenant-colonel Abdoul Aziz Ouédraogo, a annoncé que la Force de la MINUSCA continue de réajuster les actions opérationnelles de ses unités pour mieux prendre en compte les zones à risque afin de mieux protéger les civils, précisant qu’« à cet effet, 1.407 patrouilles ont été effectuées contre 1.387 la semaine passée, soit une augmentation de 20. Dans ce total, il y a 1.014 patrouilles de sécurisation et 02 conjointes avec les FACA ».

Faisant part d’une situation sécuritaire globalement calme sur tout le territoire centrafricain, le lieutenant-colonel Abdoul Aziz Ouédraogo a fait savoir qu’à Bangui, les unités de la Force conjointe continuent d’assurer la sécurisation de la ville et ses alentours, en coordination avec les forces de sécurité intérieure. « Dans la zone est, l’attention reste portée sur le triangle Ouadda-Djallé – Ouadda – Sam-Ouandja », a-t-il souligné, ajoutant qu’à Bakouma, les casques bleus marocains et les FACA effectuent des patrouilles conjointes. Dans la partie ouest du pays, souligne le porte-parole, « la Force continue ses patrouilles afin de limiter les actes de criminalité. Ainsi, la force de réaction rapide sénégalaise a effectué des patrouilles de domination dans la zone de Bouar et ses environs ». Le lieutenant-colonel Abdoul Aziz Ouédraogo a aussi indiqué que dans le centre du pays, « les différents contingents continuent de sécuriser le quadrilatère Ndele-Batangafo-Sibut-Grimari ».

Le porte-parole militaire a, par ailleurs, fait part de la visite opérationnelle du commandant de la Force, le général de corps d’armée Daniel Sidiki Traore, à Sam-Ouandja, dans la préfecture de la Haute-Kotto, le 16 septembre. « Il y a rencontré les autorités et les populations à qui il a rassuré de la détermination de la MINUSCA à les protéger et à sécuriser la zone pour que l’aide humanitaire leur soit acheminée, mais surtout pour qu’elles puissent vaquer à leurs activités », rapporte-t-il, ajoutant que les populations n’ont pas caché leur satisfaction quant à l’amélioration de la situation sécuritaire depuis le déploiement des casques bleus rwandais, il y a de cela un mois.

Pour sa part, le porte-parole de la Police de la MINUSCA, le commissaire Serge Ntolo Minko, a fait valoir que le commissaire de Police Christophe Bizimungu s’est rendu le 14 septembre, dans la préfecture de la Nana -Gribizi, où il a échangé successivement avec la cheffe de Bureau MINUSCA de la place, les officiers de Police et les éléments de l’Unité de Police Constituée du Rwanda-2, nouvellement arrivée en zone de mission. « Il a exhorté particulièrement l’Unité de Police Constituée du Rwanda-2, arrivée récemment en Centrafrique, pour qu’elle garde la posture de sa prédécesseuse et s’investisse davantage dans les patrouilles afin de sécuriser la population de son secteur », a souligné le commissaire Ntolo Minko.

Le porte-parole de la Police des Nations Unies a également fait écho de la remise, le 15 septembre, à Ndele, du bâtiment du Commissariat de Police de la ville construit et équipé avec un coût global de 59.132. 938 Fcfa, ainsi que de quatre motos données au profit respectivement des éléments dudit commissariat et de l’Unité Spéciale Anti-fraude (USAF) de la ville. « Ces réalisations ont été financées sous fonds programmatiques UNPOL et projets à impacts rapides de la MINUSCA. La MINUSCA continuera d’apporter son appui aux FSI à travers UNPOL pour la restauration de l’autorité de l’Etat dans cette préfecture de la Bamingui-Bangoran, sise au nord-Est de la RCA », a dit le commissaire Ntolo Minko.

Le commissaire Ntolo Minko a également informé qu’à travers le système d’alerte précoce, les UNPOL de la colocation du Commissariat de Damara ont mis en mouvement les éléments de cette Unité pour extirper de la vindicte populaire une dame de 64 ans suspectée de pratique de sorcellerie, au village Tagoro, sis au PK 11, sur l’axe Bangui-Damara. Et de souligner que « Des enquêtes menées, il ressort que la victime souffrirait des troubles mentaux. Les UNPOL ont aussitôt saisi l’occasion pour sensibiliser davantage les populations de ce village sur les méfaits de la vindicte populaire et des accusations infondées sur des bases de sorcellerie ».
Commentaires