Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article
Économie

En Centrafrique, les apiculteurs fragilisés par la crise sécuritaire

Publié le vendredi 14 octobre 2022  |  LeMonde.fr
L’apiculture
© Autre presse par DR
L’apiculture en Centrafrique
Production de miel
Comment


Le pays était en 2020 le 20ᵉ producteur mondial de miel, mais la guerre civile et le manque de moyens ont freiné le développement de la filière.

Vous pouvez partager un article en cliquant sur les icônes de partage en haut à droite de celui-ci.
La reproduction totale ou partielle d’un article, sans l’autorisation écrite et préalable du Monde, est strictement interdite.
Pour plus d’informations, consultez nos conditions générales de vente.
Pour toute demande d’autorisation, contactez droitsdauteur@lemonde.fr.
En tant qu’abonné, vous pouvez offrir jusqu’à cinq articles par mois à l’un de vos proches grâce à la fonctionnalité « Offrir un article ».

https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/10/14/en-centrafrique-les-apiculteurs-fragilises-par-la-crise-securitaire_6145778_3212.html

Le large faisceau lumineux de la lampe torche fend le manteau de la nuit. A Bossangoa, dans le nord-ouest de la Centrafrique, quatre apiculteurs se dirigent d’un pas silencieux vers une ruche en bois perchée au sommet d’un manguier. Le plus fin grimpe avec difficulté pour déloger la nasse bourdonnante et la tend aux autres. Ils comptent sur l’obscurité, qui calme les abeilles, pour extraire un peu de nectar.

La Centrafrique était en 2020 le 20e plus grand pays producteur de miel au monde et le quatrième d’Afrique, selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Mais la guerre civile depuis neuf ans, l’isolement des producteurs et le manque de moyens ont freiné le développement de la filière.

Des nuages de fumée inondent la scène. Selon la technique ancestrale des apiculteurs du monde entier, l’un des hommes presse frénétiquement le soufflet de son enfumoir métallique pour réduire l’agressivité des abeilles, qui pensent la colonie attaquée par les flammes et se regroupent dans la ruche pour protéger leur reine. Une odeur d’herbes sèches brûlées flotte dans les airs.

La végétation est luxuriante. « A Bossangoa, il y a beaucoup d’arbres de karité, des manguiers, des papayers, des pamplemoussiers, des bananiers… C’est ce qui nous permet d’avoir un miel d’une grande qualité », s’enthousiasme Philippe Mobompte, secrétaire général de la Coopérative des apiculteurs de l’Ouham (Capico), soutenue par l’ONG Action contre la faim, qui fournit aux membres des ruches modernes, des enfumoirs, des extracteurs de miel et des tenues de récolte.
... suite de l'article sur LeMonde.fr

Commentaires