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Centrafrique : La désintégration de l’armée nationale, comment les FACA sont devenues inefficaces ?

Publié le mercredi 8 mars 2023  |  Corbeau News Centrafrique
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© Présidence par DR
La 5è promotion de formation des éléments des FACA formés par les Russes à Berengo en Centrafrique
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Bangui – Depuis plusieurs années, la situation sécuritaire en Centrafrique est préoccupante et la reste encore. Le pays a connu des conflits armés récurrents, qui ont mis en évidence la désintégration de l’armée nationale, les Forces armées centrafricaines (FACA). La question qui se pose est de savoir comment cette institution clé de la sécurité du pays est devenue très inefficace ces 5 dernières années .

La désintégration de l’armée nationale

Les causes de cette désintégration sont multiples. De détournement au népotisme en passant par le clientélisme, le marchandage dans les recrutements. Tout d’abord, il y a eu des cas de détournement de fonds destinés à la formation et à l’équipement des soldats. Les soldats ne disposent pas des équipements adéquats pour mener à bien leur mission. Le manque de matériel se fait cruellement sentir sur le terrain et a un impact sur l’efficacité des éléments.

Le népotisme est un autre problème qui a sapé l’efficacité de l’armée nationale. Des officiers ont été promus à des postes de responsabilité en raison de leur proximité avec les autorités politiques plutôt que de leurs compétences. Ces promotions ont eu pour effet de mettre à la tête de l’armée des hommes qui ne sont pas en mesure de diriger efficacement les troupes.

En outre, certains bataillons de l’armée , presque tous, sont dirigés par des officiers non diplômés de l’État-major (DEM). C e qui les rend inopérant. Ces officiers sont souvent nommés en raison de leur proximité envers le pouvoir en place ou de leur proximité ethnique avec le chef d’État-major, en l’occurrence, le général d’opérette Zéphirin Mamadou. Cependant, leur manque de formation et de compétences ont eu des conséquences désastreuses sur l’efficacité de l’armée nationale. Les soldats, eux-aussi entrés dans l’armée non pas par conviction, ne veulent pas être trop formés, sont très mal formés en plus, un mois ou deux de formation théorique et pratique, mal équipés et mal encadrés, ce qui les rend vulnérables sur le terrain.

Liste des bataillons des FACA et de leur chef, titulaires ou non, du diplôme de l’État-major comme l’a exigé la loi de l’armée


– BIT 1 : le lieutenant-colonel Ngaibissina, échoué de cours d’état major à Libreville ;

– BIT 2 : le lieutenant-colonel Bilale, en stage en Côte d’Ivoire pour le CID école de guerre

– BIT 3 : le commandant Yabo, diplômé du cours d’état major DEM ;

– BIT 4 : le commandant N’tenehombi, sans diplôme et sans avoir subi aucune autre formation après sa sortie de ESFOA, pas de niveau de commandement;

– BIT 5 : le chef fut commandant Samba Siméon arrêté par les Wagner à Bria remplacé parle commandant Mamadou qui est logisticien. Aucune connaissance sur le commandement de l’armée et sans diplôme du DEM ;

– BIT 6 : le colonel Walot, aucun diplôme d’état major DEM, n’a jamais fait des opérations, malgré que son corps est bien équipé plus que tout les autres Bataillons ;

– BIT 7 : lieutenant-colonel Maleyengamo, un échoué partout, y compris au cours d’état major à Yaoundé ;

– BIT 8 : le lieutenant-colonel Nabobona, un sans diplôme de cours d’état major ;

– BIT 9 : le lieutenant-colonel kopidou, un sans diplôme de cours d’état major, pas de niveau ;

– BIT 10 : le commandant Moulagan, diplômé de cours d’état major – DEM ;

BHR : le lieutenant-colonel Togoba, un sans diplôme, infirmier de formations.
Bataillon d’appui : le lieutenant-colonel Patassé Ange, un sans diplôme d’état major ;
Bataillon de soutien et logistique : le lieutenant-colonel Koyambonou Cédric, pas de niveau scolaire, sans diplôme de l’État-major ;
Force spéciale : le colonel Zinga, diplômé de cours d’état major, mais reste à vérifier ;
Bataillon d’honneur : le lieutenant-colonel Selessoui, diplômé de cours d’état major en Côte d’Ivoire ;
Bataillon parachutiste : le Capitaine Koé, sorti de la dernière promotion du ESFOA. Après l’application en Chine, il n’a jamais sauter dans un aéronef. Ce n’est pas un spécialiste.
Notons aussi que le Lieutenant-colonel Yelengue, adjoint du colonel de la garde présidentielle est lui aussi sans diplôme depuis sa sortie de l’école des officiers à part l’application ;
Il est à noté que tous ces bataillon sont des coquilles vide. Aucune structure mise en place comme des unités de combat.

Les conséquences

La désintégration des FACA est un problème qui a des conséquences désastreuses pour la sécurité des Centrafricains. Le manque d’efficacité de l’armée nationale a ouvert la voie à la violence et aux abus de toutes sortes, aux proliférations des groupes armés et milices dans le pays, menaçant la sécurité des populations et rendant difficile l’accès à l’aide humanitaire.

Pour remédier à cette situation, il est indispensable que les autorités centrafricaines prennent des mesures urgentes. La première étape consiste à investir dans la formation et l’équipement des soldats. » si les éléments doivent aller à l’encontre des rebelles, ce n’est pas avec un ou deux chargeurs qu’ils doivent aller avec. NON « a fait savoir un colonel à la retraite contacté par la Rédaction.

Ensuite, il est également nécessaire de mettre en place des mécanismes de contrôle pour éviter le détournement de fonds destinés à l’armée. » les PGA sont devenues une voie d’enrichissement sans cause des cadres de l’armée. NON. Il faut donner aux éléments ce qu’on leur doit donner que de les subdiviser jusqu’à leur donner que le tiers. Cela joue énormément sur leurs morales « conclu notre retraité.

Enfin, il est impératif de promouvoir les officiers formés, compétents, à des postes de responsabilité plutôt que de favoriser le népotisme. La nomination des militaires non diplômés de l’État-major à des postes de commandement doit cesser. Leur place, c’est dans les classes, au profit de militaires formés et compétents.

Rédigé par Alain Nzilo
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