Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Centrafrique: comme chaque année, la saison des chenilles «Makongo» bat son plein

Publié le mardi 8 aout 2023  |  RFI
Centrafrique
© Autre presse par DR
Centrafrique : la course aux chenilles dans les forêts de la Lobaye
Comment


Chaque été, en juillet et en août, la saison des chenilles modifie les habitudes alimentaires des Centrafricains. Ces insectes, appelés localement makongos, apparaissent dans les forêts de la Lobaye, au sud-ouest du pays. C’est une ressource consommée dans toute la République centrafricaine, pour son goût unique et ses valeurs nutritives.

À l'aide d'instruments traditionnels, les fixeurs réveillent les habitants de ce campement et leur donnent le top du départ. À 4 heures du matin, les ramasseurs se divisent en deux groupes de cinq personnes. Armés de machettes, certains se fraient un chemin entre les arbres, les feuilles et les plantes pour faciliter la cueillette. D'autres, munis de paniers, de récipients et de sacs, ramassent les makongos qui traînent partout au sol.

André, l'un des ramasseurs, explique le mécanisme de la cueillette : « Pour aller à la cueillette, on ne va pas au hasard. Les gens se rassemblent, ils prennent le rendez-vous et puis ils y vont. Ils font des petites huttes et puis c'est dans ces huttes qu'ils vont rester pour aller chercher les arbres où se trouvent les chenilles. Il suffit de trouver les chenilles dans les arbres en train de bouffer les feuilles. Et puis tu peux les cueillir. C'est une cueillette quoi. »

Pour ramasser ces insectes, il faut bien connaître la forêt et faire preuve d'agilité. Eunice qui consomme les chenilles depuis 20 ans, assiste pour la première fois au ramassage : « Ça fait partie de mes aliments préférés. C'est une alimentation qui est saisonnière, donc pendant les chenilles, on peut en manger 5 jours sur 7, pour ne pas dire tous les jours. On prépare ça de différentes manières. Parfois, on les fait juste avec de l’huile, de l'oignon, quelques ingrédients. Ou parfois, on ajoute même de l'omelette ou même les feuilles de gnetum. Yabanda, c'est, c'est comme ça qu'on l'appelle. »
... suite de l'article sur RFI

Commentaires