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Bangui/ 2e session criminelle : le procès de Jordi Hotto, accusé de coups mortels, renvoyé au 6 septembre prochain

Publié le jeudi 31 aout 2023  |  Radiondekeluka.org
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© Autre presse par DR
Le Président de la République a présidé les audiences solennelles aux fins de prestations de serment des juges de la cour constitutionnelle, de la haute cour de justice et de la cour des comptes
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Pour la 2e session criminelle de cette année ouverte depuis lundi, les accusés continuent de passer devant la barre à la Cour d’Appel de Bangui. Le mardi 29 août, les juges ont renvoyé le procès de Jordi Hotto, accusé de coups mortels, au 6 septembre prochain. Le motif évoqué est le manque de preuves. Une décision qui n’arrange pas l’avocat de l’accusé.

Après l’exposition des faits et les échanges qui s’en sont suivies, la Cour a estimé que le dossier dans l’affaire Jordy Hotto, présente des insuffisances. Elle exige donc le renforcement des éléments d’instruction par des éléments nouveaux.

Fournir d’autres preuves

"Commet la Chambre d’accusation à l’effet de : procéder à l’audition des témoins Gama Denise et autres ayant assisté à l’altercation entre la victime et l’accusé ; faire procéder à la production du dossier médical de la victime par l’hôpital l’Amitié ; faire procéder à la production du rapport d’autopsie pratiquée par le Pr Tekpa", a précisé Alfred Ndakala, président de la Cour.

Cependant, cette décision passe mal pour l’Avocat de l’accusé. Pour lui, les juges devraient simplement acquitter son client au bénéfice d’un dossier vide.

« On ne va pas inventer des preuves 2 mois plus tard »

"Dans la pratique, quand un dossier est vide, la Cour doit rendre sa décision. C’est tout à fait normal qu’elle remette hors de cause mon client et le remette en liberté. Pendant 2 ans, il n’y a rien eu dans la procédure. On ne va pas inventer des preuves 2 mois plus tard. Donc, c’est juste pour le garder en prison, le temps qu’il ait une énième session", a dénoncé Me Gilles Gilbert Bekoï Nouganga, Avocat de l’accusé.

La loi offre la possibilité à l’accusé de se pourvoir en cassation. Un moyen que le conseil de l’accusé n’a pas écarté pour obtenir l’acquittement de son client.
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