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Centrafrique : Des conducteurs de taxi-moto exigent la démission de leur bureau après avoir entamé un mouvement de protestation contre les opérations de contrôle lancées par le ministère des Transports

Publié le mercredi 13 septembre 2023  |  rjdhrca.org
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© Autre presse par DR
Le président Touadera offre 1000 casques et des gilets aux taxi-motos
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Bangui - La circulation a été perturbée le lundi 11 Septembre dans la capitale centrafricaine, suite à la manifestation des conducteurs de taxis motos. Un mouvement de protestation contre les opérations de contrôle effectuées par le ministère des transports ; opérations pour exiger aux conducteurs de se conformer aux dispositions précitées par ledit département.

Cela fait exactement six (6) que les opérations du contrôle des taxi-motos ont été lancées par le Ministère des Transports et de l’aviation civile. Elles visent principalement le contrôle des Badges, casques, plaques d’immatriculations et gilets pour ne citer que ceux-là : les conducteurs de moto-taxi sont donc montés au créneau à la suite de ce contrôle.

Le lundi 11 septembre 2023, les conducteurs de moto taxi ont décidé de montrer leur mécontentement en manifestant. Partout aux abords des voies, ils étaient sortis pour faire observer cette grève, en interrompant les activités des certains des leurs qui s’entêtaient.

Cette manifestation a impacté sur les usagers de transport en commun, beaucoup sont des travailleurs du secteur public et privé. Interrogés sur ce mouvement de grève, d’autres ont même accusé les membres des bureaux des syndicats d’agir de manière non consensuel.

Ils demandent à ce que leurs affaires soient désormais gérées par la mairie, «cette grève n’est pas orientée contre le ministère des transports mais plutôt à l’encontre des membres de notre bureau syndical. Nous demandons à ce que les bureaux syndicaux soient transférés au niveau de la mairie. C’est vrai que le cout de ce qu’ils exigent est trop élevé, nous sollicitons la réduction de ce montant » ;

Le secrétaire général des conducteurs de moto-taxi de Centrafrique, Séverin Odilon Ngapita, qualifie cette manifestation d’illégale, « nous sommes leurs responsables, malheureusement nous n’avons pas été saisis de cette grève, et donc nous qualifions cela d’illégale », a-t-il réagi.

Cette manifestation est diversement appréciée. C’est le cas de Abdias un des conducteurs qui affirme n’avoir rien compris de cette manifestation, « Je ne connais pas du tout le but de cette grève. Je suis sorti pour travailler tôt ce matin, c’est là que j’ai aperçu mes pairs en train de manifester et m’ont privé d’exercer librement ; je ne sais quoi faire pour m’occuper de ma famille».

Samuel parent et conducteur de moto taxi, est un peu perturbé surtout que le pays amorce la rentrée académique 2023-2024, « cela lui permet d’assurer l’écolage de ses enfants », poursuit –il, « si les jeunes ne travaillent pas dans ce secteur, que leur reste-t –il, si ce n’est que le braquage ».

Marie Madeleine un usager voulant aller à Ouango dans le 7ème arrondissement de Bangui ce jour, n’a pas pu s’y rendre suite à ce mouvement de grève qui a poussé certains à augmenter les prix de transports en commun, notamment les bus et taxis.

Les opérations de ce contrôle ont été lancées le mardi 05 septembre 2023 à Bangui. L’objectif de ce contrôle est de permettre au gouvernement de règlementer ce secteur.

Sandra Cynthia Belly.
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