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Centrafrique : plusieurs villages du Bamingui-Bangoran, victimes des groupes armés

Publié le mardi 24 octobre 2023  |  Radio Ndeke Luka
RCA
© Autre presse par DR
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Les groupes armés continuent de semer la désolation dans la préfecture du Bamingui-Bangoran. Plusieurs habitants des villages proches de la ville de Ndélé vivent le calvaire du fait des exactions des groupes armés.

Les habitants de la commune de Ngolokpata, située à 107 kilomètres de Ndélé, ne savent plus à quel saint se vouer. Leur quotidien est rythmé par des attaques régulières des groupes armés. Lesquels groupes armés violent des femmes, agressent des villageois et s’accaparent de leurs biens.

« Ils se sont accaparés des biens des cultivateurs »

« Ils ont dépouillé les habitants de leurs petits commerces. Ils ont parcouru des champs où ils se sont aussi accaparés des biens des cultivateurs. Nous demandons au gouvernement de déployer des Faca dans notre village pour assurer notre sécurité », a imploré Jean Hissène, président de la jeunesse de Krakoma, une des victimes.

La plupart de ces habitants se voient obligés de quitter leurs localités. Car, selon eux, leurs moyens de résilience sont continuellement détruits par les groupes armés.

« Cette saison, j’ai perdu plus d’1 million Fcfa »

« Nous faisons de notre mieux au quotidien pour soutenir nos parents. Mais, la présence des groupes armés est un véritable handicap pour nos activités. Nous sommes constamment dépouillés de nos biens et nos sœurs sont régulièrement violées. Cette saison, j’ai perdu plus d’un million de francs CFA », a fait savoir Maixent Ouambeti, un commerçant.

A en croire les autorités locales, cette résurgence d’insécurité fait suite à un effectif insignifiant des Forces armées centrafricaines dans les préfectures de la Vakaga et de la Haute-Kotto.

« Nous n’avons pas assez de forces »

« Cela est dû au fait que sur cet axe, nous n’avons pas assez de forces. Raison pour laquelle, nous cessons de crier haut et fort pour que l’effectif des Forces armées centrafricaines puisse être rehaussé avec de la logistique à l’appui. Ainsi, nos forces pourront couvrir la frontière », a indiqué Jean Gilbert Gbangoudou, préfet intérimaire du Bamingui-Bangoran.

En attendant la réponse de Bangui, la présence de ces hommes en armes a
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