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Centrafrique : les produits de première nécessité deviennent rares et coûteux sur le marché de Ouadda

Publié le mardi 20 fevrier 2024  |  radiondekeluka.org
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© Autre presse par DR
Une variété de denrées alimentaires sur une table au marché de Berberati
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Depuis plus d’un an, les produits de première nécessité se font rares sur le marché de Ouadda, dans la Haute-Kotto. Face à cette pénurie, les prix augmentent sans cesse et de manière vertigineuse. Commerçants et consommateurs s’en plaignent.

Les prix de savon, d’huile végétale, de la farine de blé et même des produits manufacturés comme les pagnes, chaussures et habits ont connu, ces derniers temps, une forte hausse. Cette inflation est due à la dégradation avancée des routes et à la crise sécuritaire au Soudan. Cette situation impacte négativement les échanges commerciaux et le vécu quotidien de la population.

«Auparavant, le kilogramme de sucre se vendait à 1000 francs CFA mais aujourd’hui, il est vendu à 2000 francs. Le savon est passé de 250 francs CFA à 500 francs et le litre d’huile est à 2500 francs CFA », se plaint Abdel Nour Isséne, délégué des commerçants du marché de Ouadda.

Les difficultés pour ravitailler la ville en marchandises ont poussé certains vendeurs à abandonner le commerce. Germaine Lessendji, conseillère à la Mairie, déplore l’insécurité sur des axes routiers qui relient Ouadda à d’autres localités.

« Les frontières du Soudan sont déjà fermées. Seuls les conducteurs de taximoto nous ravitaillent en marchandises. Parfois, ils deviennent cibles des hommes armés ; ce qui fait que les prix des produits ont connu une augmentation. Le prix d’un litre d’huile varie entre 2500 et 4000 francs CFA », déplore-t-elle.

Aujourd’hui à Ouadda, ville secouée par des conflits armés, les pagnes Java et Real coûtent respectivement 7.000 et 12.000 francs puis un litre d’essence se vend entre 2.500 et 3.000 francs CFA.

La population de Ouadda souhaite la cessation des hostilités au Soudan, principal lieu d’approvisionnement de la ville.
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