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Centrafrique : Les cinq grands axes de la Stratégie nationale de démilitarisation des établissements pénitentiaires

Publié le lundi 25 mars 2024  |  RJDH-RCA
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© MINUSCA par DR
Réinsertion Sociale : une dizaine de détenus et deux membres du personnel pénitentiaire de la Maison centrale de Ngaragba bénéficient d’une formation en couture
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Bangui - Le gouvernement et ses partenaires Penal Reform International(PRI) et la Minusca ont entamé depuis plusieurs années, des réformes pénitentiaires à travers la stratégie nationale de démilitarisation des maisons carcérales en République Centrafricaine. L’objectif est de moderniser le secteur de la justice y compris le département pénitentiaire.

La série de crises politico-militaires que la RCA a connues a paralysé les établissements pénitentiaires dans le pays. Quinze établissements pénitentiaires sont fonctionnels sur les 35 existant dans le pays, confirme la direction générale de l’administration pénitentiaire au Ministère de la justice.

Le Gouvernement a adopté en 2019, la Stratégie nationale de démilitarisation des établissements pénitentiaires en République Centrafricaine et décide d’entreprendre avec l’appui des partenaires, la modernisation du secteur de la justice y compris le secteur pénitentiaire. La première phase de mise en œuvre de ce programme s’étale de 2019 à 2024.

Cette stratégie se repose sur les cinq grands axes à savoir, « la sécurité et l’humanisation de la détention ; la sécurité et la sûreté des établissements pénitentiaires ; la sécurité de l’environnement carcéral et la professionnalisation de l’administration pénitentiaire ; la sécurité des établissements pénitentiaires et la sécurité juridique des détenus ; et enfin la sécurité publique et la politique de réinsertion sociale des condamnés. »

Ce programme a contribué à l’amélioration des services pénitentiaires. Le département s’est doté de quelques établissements pénitentiaires modernes suite aux travaux de construction et de rénovation réalisés dans les maisons centrales de Ngaragba à Bangui, Bambari, de Sibut et de Kaga-Bandoro.

Ces investissements ont permis d’augmenter le nombre de fonctionnaires de l’administration pénitentiaire qui s’élevait en 2019 à une centaine d’agents tous cadres et grades confondus et s’est graduellement accru au cours des quatre dernières années à travers le recrutement, la formation et l’intégration à la fonction publique en 2024 de 295 agents.

D’autres recrutements sont envisagés avec l’appui des partenaires pour permettre de répondre aux besoins de l’administration.

Judicaël Yongo.
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