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Centrafrique : la tristesse encore présente dans les familles des civils tués non loin de Kaga-Bandoro

Publié le jeudi 30 mai 2024  |  Radio Ndeke Luka
Centrafrique
© Autre presse par DR
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Une semaine après la tuerie de près d’une dizaine de civils dans les environs de la ville de Kaga-Bandoro, dans la Nana-Gribizi, les familles des victimes sont encore dominées par la tristesse. Les autorités préfectorales ont rendu visite, dimanche dernier, à certaines familles en deuil.

La délégation, composée des autorités préfectorales et militaires s’est d’abord rendue au village Kpokpo 2, l’une des localités où la tuerie a eu lieu. Les premiers interlocuteurs sont les membres d’une famille qui a perdu trois personnes dans ce drame attribué à des hommes armés non encore identifiés.

Après la présentation des condoléances, Alfred, un rescapé du drame, explique comment ses trois frères ont perdu la vie dans la brousse à 40 km au bord de la rivière Zouli.

« Des hommes armés ont surgi »

« Je suis parti avec mes frères pour chercher de quoi nourrir nos familles. Malheureusement, des hommes armés ont surgi de nulle part et ont commencé à tirer sur nous. J’ai perdu mes trois frères car nous avons été pris à partie par ces assaillants. Sur le même axe, ils ont aussi abattu quatre autres personnes. Ils étaient en tenues militaires et bien armés », a témoigné le rescapé.

La délégation a poursuivi la visite dans cinq villages, notamment Yongoro, Ngouaka1, Gbere et Baïpo 2. Au cours de ces visites, les parents des victimes ont déploré la lenteur des autorités à entreprendre des actions après le drame.

« Nous sommes en colère suite au drame survenu au niveau de Zouli. Notre sécurité à Kaga-Bandoro ne nous rassure pas du tout. Depuis mercredi jusqu’à aujourd’hui, aucune autorité présente ici ne s’est exprimée sur les ondes de la radio », a ainsi réagi Anicet qui a également perdu son fils de 20 ans.

Après la visite des familles éprouvées, ces autorités préfectorales et militaires se sont réservées de s’exprimer sur le drame. Les parents des victimes réclament justice et une garantie pour leur sécurité.
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