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La sangaris moins déterminée pour la libération du ministre Sayo
Publié le jeudi 5 fevrier 2015  |  Centrafrique Libre
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© AFP par STR
Major Armel Sayo, chef de la Révolution et de la justice (RJ) d`un groupe armé, anciennement connu comme l`Union des Forces armées centrafricaines pour la Restauration de la Démocratie (UFACARD), et des Sports d`Afrique centrale et de la Jeunesse
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Berbérati le 5 février 2014, le ministre de la jeunesse et des sports centrafricain Armel Sayo est toujours entre les mains de ses ravisseurs plus de dix jours après son enlèvement. Alors que la RCA est victime d’un embargo illicite qui rend ses militaires inactifs, la France et la MINUSCA ont du mal à protéger les centrafricains. Pire, l’otage des Anti-Balaka, le ministre Sayo semble ne pas bénéficier de la même considération que ses prédécesseurs.

Selon des sources dignes, entre quatre et cinq drones français survolaient la ville de Bangui pour rechercher la religieuse française. C’était le même son de cloche lorsqu’un personnel de la MINUSCA avait été enlevé. Les forces internationales s’étaient mobilisées à bloc et avaient réussi à libérer ces premiers otages des Balaka in no time.

Selon nos informations, les centrafricains assistent avec amertume à cette politique de deux poids deux mesures et réclament sans condition le survol des drones pour multiplier les recherches de l’otage et augmenter la pression sur les ravisseurs. Ils réclament également selon les mêmes sources le retour sans condition des Forces Armées Centrafricaines.

Face à la complicité de la majorité des politiciens avec leurs maîtres étrangers qui sont invisibles mais pourtant bien connus, la jeunesse centrafricaine abandonnée apparaît comme le dernier rempart. Seule une action de masse à l’instar des jeunes Burkinabés ou tunisiens peut sauver ce pays transformé en butin de guerre pour ses richesses.

Wilfried Maurice SEBIRO
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