Un récent rapport parlementaire souligne que 12 % des soldats de l’opération « Sangaris » sont atteints de troubles post-traumatiques.
En République centrafricaine (RCA), même une patrouille de routine, dans les rues de Bangui ou de Bambari, peut virer au cauchemar. Traits tirés, nerfs à vif, suant sous leur casque: les hommes de l’opération «Sangaris» - environ 2.000 militaires - paient le salaire de la peur à chacune de leurs missions quotidiennes. Et lorsque survient un «accrochage», les effets psychologiques peuvent être pires encore. Selon un récent rapport parlementaire signé par Olivier Audibert-Troin (UMP) et Émilienne Poumirol (PS) «12 % des militaires de retour de RCA présentaient des déséquilibres psychologiques se traduisant par un contact altéré avec la réalité, contre 8 % pour l’opération “Pamir”» (qui s’est achevée en Afghanistan le 31 décembre dernier, NDLR).
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