La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) s'est félicitée de la libération mardi 10 février du Ministre centrafricain de la jeunesse et des sports, Armel Sayo, qui avait été enlevé il y a près de trois semaines.
Le 26 janvier dernier, la MINUSCA avait fermement condamné cet enlèvement qui était survenu après plusieurs actes de même nature au cours du mois de janvier. La Mission des Nations Unies avait alors exigé « la libération immédiate et sans conditions du ministre et la fin de telles pratiques criminelles qui sapent les efforts destinés à restaurer l'autorité de l'Etat ». La Mission avait ajouté qu'en soutien aux autorités nationales, elle mettait en œuvre tous les moyens que lui conférait son mandat « pour trouver une issue heureuse à ce grave incident et pour éviter la répétition de tels actes intolérables ».
Suite à la libération de M. Sayo, « le chef de la MINUSCA, Babacar Gaye, a réitéré son appel à toutes les parties, y compris les groupes armés, à prendre immédiatement part à l'élan actuel en faveur de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale pour le retour d'une paix durable en République centrafricaine », a déclaré mercredi le Porte-parole du Secrétaire général de l'ONU, Stéphane Dujarric, lors d'un point de presse au siège des Nations Unies à New York.
Selon M. Dujarric, parallèlement, la Coordinatrice adjointe des secours d'urgence, Kyung-wha Kang, actuellement en visité à Bambari, dans le centre du pays, « a félicité les leaders communautaire pour leurs efforts continus pour dépasser les divisions sectaires ».