Au moins sept éléments de l’ex-rébellion séléka ont été tués lors de combats avec la Mission de l’ONU en Centrafrique (MINUSCA).
Les combats ont fait rage entre les ex-rebelles séléka et les Casques bleus de la Mission de l’ONU en Centrafrique (MINUSCA). Selon l’ONU, au moins sept éléments de l’ex-rébellion centrafricaine séléka ont été tués et au moins 20 autres arrêtés lors des sanglants affrontements qui les ont opposé, mardi, à la MINUSCA, à Bria.
Le communiqué de la MINUSCA précise que « le bilan a été de 7 morts, 9 blessés et une vingtaine de personnes arrêtées chez les ex-séléka alors qu’il n’y a pas eu de victime du côté des forces internationales ». Selon le porte-parole de la MINUSCA, Hamadoun Touré, les ex-séléka ont été les premiers à ouvrir le feu, regrettant « qu’une telle intransigeance de leur part (séléka) ait coûté la vie à des personnes ». Il a souligné que la MNUSCA s’est « heurtée à l’hostilité immédiate du groupe armé, entraînant la riposte déterminée des forces internationales ».
Les troupes françaises Sangaris ont aussi prêté main forte à la MINUSCA lors des combats ? mardi. Selon les casques bleus de l’ONU, cette opération visait « à mettre fin à l’existence d’une administration parallèle mais aussi à permettre la tenue des consultations populaires à Bria ».
Ces nouveaux affrontements montrent bien que les rebelles font toujours la loi en Centrafrique. Depuis la chute de François Bozizé, la Centrafrique est plongée dans le chaos. Les autorités de transition n’arrivent pas à faire face à la situation instable du pays, où la violence est toujours de mise. Sans compter que les tueries se poursuivent, même si elles sont moins importantes qu’au lendemain de la chute de l’ancien Président.
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