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Bangui : Des plateformes politiques marchent pour la paix, la sécurité et la justice
Publié le vendredi 13 fevrier 2015  |  Centrafrique Presse Info
L`ancien
© Autre presse par Dr
L`ancien Premier ministre Nicolas Tiangaye
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Bangui - Les leaders de certains partis politiques et leurs militants ont marché ce matin pour appeler à la paix et exiger l’application intégrale des résolutions du Conseil de Sécurité des Nations-Unies. Ils ont voulu par cette manifestation, dénoncer l’Accord de Nairobi, l’embargo sur les armes en Centrafrique et exiger le désarmement des groupes armés avant les élections.

C’est précisément quatre plateformes politiques, à savoir AFDT, ACDP, CPAPS et l’UPPRN soit une trentaine de partis politiques qui, ont ce vendredi marché. Tous les leaders de la classe politique centrafricaine étaient au rendez-vous. On peut noter la présence de Martin Ziguélé, Nicolas Tiangaye, Rainaldy Sioké, Désiré Dzanga Kolingba et bien d’autres leaders. Marchant main dans la main en signe d’unité et de cohésion sociale, les politiques ont transpiré sous la chaleur pour faire entendre leur voix.

Martin Ziguélé, sueur au front et quelque peu essoufflé, réponds au reporter du RJDH. « Nous marchons pour réclamer fermement de tous les belligérants de la crise centrafricaine, le strict respect de l’Accord de Cessez-le-feu signé le 24 juillet 2014 à Brazzaville, dénoncer l’accord de cessez-le-feu parallèle de Nairobi, exiger des forces internationales l’application immédiate de la résolution 2149 par le désarmement forcé des groupes armés, réclamer la refondation rapide des FACA et dénoncer les méthodes terroristes de prise d’otages et rapts organisés par certains éléments Anti-Balaka ».

Nicolas Tiangaye qui était également de la partie a montré l’itinéraire de la marche, « Nous avons quitté le pont Sica-Bois à quelques mètres du km5 et nous avons longé l’avenue Boganda pour chuter au palais de la renaissance où un mémorandum a été remis à la présidente de la transition ».

Au palais de la renaissance, l’équipe n’a pas rencontré la cheffe de l’État de transition. Les manifestants ont été reçus par le ministre d’État, Directeur de Cabinet de la présidence, Joseph Mabingui, qui a reçu le mémorandum. Il a demandé aux hommes politiques et aux militants qui les ont accompagnés d’« unir nos forces pour faire avancer le pays et retrouver le chemin de la paix ».

Plusieurs banderoles ont été conçues pour la circonstance. Sur certaines d’entre elles, on peut clairement lire : « Non à l’accord de Nairobi », « Pas de désarmement, pas d’élection », « Non à l’embargo sur les armes en Centrafrique », « Désarmement forcé, Ex-Séléka, ex-Anti-Balaka ».

Il faut noter qu’au centre-ville, la foule n’était pas bien accueillie par les commerçants et les passants qui la croisèrent. Elle était huée et recevait des messages du genre « Vous avez amené le feu et vous voulez l’éteindre », « Lorsque nous mourrons comme des mouches, où étiez-vous pour dénoncer, condamner », « Laissez-nous tranquilles » « Vous aviez laissé Djotodia faire ».

C’est pour la première fois depuis le début des évènements marqué par l’entrée de la Séléka à Bangui, de voir les hommes politiques sortir dans la rue pour faire publiquement des revendications./

Naim-Kaélin ZAMANE


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