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Centrafrique : Armel Ningatouloum Sayo, un messie pour les ex-anti-balaka
Publié le samedi 14 fevrier 2015  |  Centrafrique Libre
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© Autre presse par DR
Armel Ningatoloum Sayo, ministre de la Jeunesse et des Sports
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Le ministre de la jeunesse et des sports, Armel Ningatouloum Sayo déclare que les ex-Anti-Balaka vivent dans l’ignorance de la réalité centrafricaine. A part l’Accord de Brazzaville qu’ils citent de temps en temps, ils ne maitrisent rien du reste du processus en cours. Ces révélations ont été faites ce jour par le leader du mouvement Révolution Justice (RJ), lors d’une rencontre avec la presse à son Cabinet, situé dans l’enceinte du Complexe Sportif 20000 Places.


Tout en retraçant le chemin suivi peu après son kidnapping le dimanche 25 janvier 2015, Armel Ningatouloum Sayo brosse l’état d’esprit des éléments qu’il a côtoyés. «Après mon rapt devant l’Église Christianisme Céleste, j’ai été conduit à Boy Rab aux environs de 10h. Ensuite j’ai été transporté hors de la capitale, précisément à 33kms de Bogangolo dans la brousse. C’est là-bas que j’étais détenu, par les hommes de Andjilo de Bouca », commence-t-il.

Il poursuit en disant que « Là-bas j’ai remarqué que les gens sont absents des réalités de Bangui. Ils connaissent l’Accord de Brazzaville mais ignorent tout du reste du processus ».

L’hypothèse de versement de rançon, exigée par les ravisseurs de Sayo n’a pas été confirmée par le membre du gouvernement qui parle plutôt de débats et d’échanges houleux avec les kidnappeurs. « Ma libération a été obtenue sans versement de rançon. Les gens sont revenus au bon sentiment et m’ont fait savoir que je n’étais pas la personne qu’ils devaient kidnapper ».

Après la libération de l’humanitaire française Claudia Priest, un constat similaire a été fait. L’otage français a demandé aux parents d’envoyer les enfants à l’école et au gouvernement centrafricain de créer des écoles. Selon elle, la majorité des jeunes qui l’ont enlevée, étaient peu instruits et non éducation.

Armel Ningatouloum Sayo a fait 16 jours de captivité avant d’être libéré. Sa première intervention publique intervient 5 jours après sa mise en liberté.

Mister
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