A l'issue d'une visite de cinq jours en République centrafricaine, une délégation de haut nKang iveau des Nations Unies et de l'Union européenne a appelé samedi à une meilleure protection des communautés vulnérables vivant dans le pays.
La délégation était composée de la chef adjointe de l'humanitaire de l'ONU, Kyung-wha Kang, du Rapporteur spécial des droits de l'homme des personnes déplacées, Dr Chaloka Beyani, et du Directeur des opérations humanitaires de la Commission européenne, Jean-Louis de Brouwer.
Lors de leur visite, ils ont pu voir par eux-mêmes les conditions de vie dramatiques des personnes directement touchées par la crise actuelle à Bambari, Yaloke, Mpoko et dans le quartier de PK5 à Bangui.
Beaucoup de choses ont changé depuis le début de la crise il y a un peu plus d'un an. Le pire a été évité. Cependant, malgré une augmentation importante de l'aide humanitaire, les besoins en assistance restent extrêmement élevés, a souligné le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires dans un communiqué de presse publié dimanche.
Plus de 2.7 millions de Centrafricains ont besoin d'aide pour survivre. Plus de 500.000 d'entre eux sont toujours déplacés. Beaucoup d'entre eux, en particulier les minorités, se trouvent pris dans une violence continue. La crise est devenue encore plus complexe et a pris la forme d'un conflit aux dimensions multiples. Les groupes armés se sont fragmentés ce qui a engendré une criminalité de grande ampleur.
Mme Kang a exprimé une grande inquiétude quant aux sort des minorités et des personnes déplacées dont les perspectives d'un retour à la normale sont menacées par cette complexité grandissante.
Les attaques et les exactions contre les civils sont monnaie courante, y compris la violence sexuelle basée sur le genre et l'enrôlement forcé des enfants dans les groupes armés.
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