Plus de 2,7 millions de Centrafricains ont besoin d'aide pour survivre, dont plus de 500 000 sont toujours déplacés, a-t-on appris d'un communiqué publié lundi par le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme.
Ces remarques ont été faites lundi par une mission dirigée par la coordinatrice adjointe des secours d'urgence des Nations Unies, Kyung-wha Kang, à l'issue d'une visite de cinq jours en République Centrafricaine.
La crise est devenue encore plus complexe et a pris la forme d'un conflit aux dimensions multiples, a constaté la mission, ajoutant que les groupes armés se sont fragmentés ce qui a engendré une criminalité de grande ampleur.
"Une communication améliorée et fiable entre toutes les communautés est primordiale dans les situations de peur et de méfiance", a souligné Mme Kang.
Elle a exprimé une grande inquiétude quant aux sorts des minorités et des personnes déplacées dont les perspectives d'un retour à la normale sont menacées par cette complexité grandissante.
Les attaques et les exactions contre les civils sont monnaie courante, y compris la violence sexuelle basée sur le genre et l'enrôlement forcé des enfants dans les groupes armés en République Centrafricaine, selon le communiqué.