En faite cette crise ne peut pas finir car elle est devenue elle-même le fil de l'histoire, c'est-à-dire l'interpellation continue de la crise précédente qui a puisée ses racines dans HAINE farouche du musulman et de l’Islam. En Centrafrique, le passé ne se remplace pas : il se dissipe.
Il n'y aura pas un "après" fantasmatique au terme duquel la communauté musulmane et minoritaire de Centrafrique retrouvera le passé. Il n'y aura pas de restauration, ni aucun retour en arrière, et les assassinats persistants des musulmans qui s’aventurent au-delà du KM5 nous donnes raison. Cette crise ne finira jamais.
Et c'est peut-être cela, la terrible leçon que nous devons tirés et se poser la question sur notre avenir communautaire dans ces temps nouveaux qui se dressent devant nous. Cet avenir passe obligatoirement par l’UNITE, oui l’unité de la communauté musulmane Centrafricaine toute tendance confondue à laquelle il faut beaucoup de sacrifices.
Il est évident que les musulmans possèdent la lucidité et les compétences nécessaires pour assumer leurs responsabilités vis-à-vis son avenir. Cependant lorsqu'on observe la situation des musulmans Centrafricains aujourd'hui, l'on constate l'existence de nombreux problèmes, notamment le manque de confiance et de leadership, et l'incapacité à s’unir pour la cause communautaire.
Le manque d'unité et la fragmentation qui caractérisent la communauté musulmane Centrafrique constituent un problème encore plus urgent qu'il convient de résoudre en premier. Le fait que les musulmans aient été incapables de fonder une Union fraternelle puissante et dynamique est l'une des causes des maux dont souffre la communauté d'aujourd'hui.
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