Michel Djotodia et François Bozizé s’apprêtent à signer, mercredi ou jeudi, une déclaration commune dans laquelle les deux anciens présidents centrafricains assurent s’inscrire dans le processus lancé à Brazzaville en juillet dernier. Une reconnaissance implicite des autorités actuelles de transition, dont "Jeune Afrique" s’est procuré le texte en exclusivité.
Les mystérieuses négociations de Nairobi doivent prendre fin mercredi ou jeudi avec la signature officielle d’une déclaration dans laquelle François Bozizé et Michel Djotodia déclarent adhérer "à l’accord de cessation des hostilités signé à Brazzaville le 23 juillet".
D’après ce document, paragraphé le 21 février par l’ensemble des participants (trois représentants des anti-balaka, trois des ex-Séléka dont Noureddine Adam) et dont J.A. a eu copie, les deux anciens présidents appellent "tous leurs partisans et sympathisants à soutenir le processus de sortie de crise résultant de l’application effective de la feuille de route de la transition".
Si le texte (voir ci-dessous) ne mentionne pas directement la transition, le simple fait de s’inscrire dans le processus lancé à Brazzaville équivaut à une reconnaissance implicite des autorités qui en découlent. François Bozizé et Michel Djotodia se disent également disposés à "participer aux préparatifs du forum politique inclusif de Bangui" et aux élections prévues d’ici août, tout en demandant au "médiateur international, aux autorités de la transition et à la Minusca [mission de l’ONU en Centrafrique, NDLR] de garantir leur sécurité".
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