Lors d’une émission sur le plateau de nos confrères du RJDH, le secrétaire général du KNK, Bertin Béa a déclaré que les comptes bancaires de son parti sont bloqués. Ce dernier a affirmé qu’il leur est désormais difficile d’avoir accès à leur siège.
Le secrétaire général par intérim du KNK, Bertin Béa a confié que des dispositions ont été prises pour limiter les marges de manœuvres du KNK. Ce dernier estime que l’accès au siège n’est plus facile « au moment où je vous parle, nous sommes ciblés un peu partout. Même pour avoir accès à notre siège, c’est tout un problème. Les informations que nous avons indiquent que certaines personnalités du KNK sont dans le collimateurs des tueurs qui sont manipulés par des gens que nous connaissons » a relaté Bertin Béa.
Le secrétaire général du KNK a affirmé que « nos comptes bancaires ont été bloqués. Pour le moment, le KNK ne peut pas accéder à son compte parce que les autorités de la transition lui interdisent cela. Les autres partis continuent quant à eux de faire des opérations sur leurs comptes avec toute la liberté possible mais en ce qui concerne le KNK, ce n’est pas possible. Ce n’est pas normal qu’on oriente des actions contre notre famille politique sans raison évidente ».
Bertin Bea pense que ce sont les autorités qui ont monté toutes ces opérations contre la formation politique qu’il dirige à l’heure actuelle. Pour lui, ces mesures ne se justifient pas.
Lors de cet entretient avec nos confrère du RJDH, le secrétaire général du KNK s’est dit opposé à la proposition de la nouvelle constitution faite par le conseil National de Transition. Pour lui « La République Centrafricaine n’a pas besoin d’une nouvelle constitution. Nous avons celle de 2004 qui a été appréciée par tout le monde. Je ne vois pas pourquoi, nous devons chercher à nous doter d’une constitution à un moment où les moyens nous manquent ».
Sur les consultations populaires à la base, le secrétaire général du KNK dit resté sur sa soif « nous ne sommes pas satisfaits au KNK des consultations populaires à la base que les autorités de la transition ont organisées. Nous avions dit que tant que les gens détenaient encore des armes, il n’était pas possible de réussir ce pari. Les gens ne nous ont pas écoutés et aujourd’hui, la réalité nous donne raison » a précisé Bertin Béa.
Le KNK, parti de l’ancien président François Bozizé est l’une des rares formations politiques à défendre à l’heure actuelle l’accord de Nairobi.
Sylvestre. S