ne mission de comité du suivi du processus Kimberley, dirigée par Alain François Ngbokotto ingénieur en mine, séjourne dans la préfecture de la Mambéré Kadéï, afin de sensibiliser la population sur les dispositions à prendre en vue de permettre la lavée partielle de la sanction sur l’exportation du diamant Centrafricain dans la zone ouest de la Centrafrique.
Après la ville de Bania, Nadobo, Soso Nakombo et Gamboula, l’équipe a rencontré le lundi 23 février tous les artisans miniers, ouvriers, collecteurs de diamant et or, et tous les notables, dans la ville de Berberati.
Selon Alain François Ngbokotto, pour que la levée de l’embargo soit effective conditionnée, il faut qu’il ait exclusion des armes dans les chantiers d’or et de diamant. Il a précisé que la légalité de permis d’exploitation aux artisans miniers est la priorité à observer.
Adamou Yakézi, artisant minier a insisté pour que la priorité d’exploitation soit donnée aux centrafricains et non aux étrangers. Une occasion pour réclamer la vigilance du gouvernement sur les activités minières. « Nous réclamons au gouvernement et au département des Mines de faire la différence sur les feuilles des patentes des collecteurs et artisans miniers, de différencier les exploitants étrangers des Centrafricains et donner le pouvoir à la direction régionale pour que les patentes des collecteurs soient payer sur place », a recommandé Adamou Yakézi.
Depuis la suspension de la RCA du processus Kimberley l’exploitation illégale de diamant centrafricain a pris de l’ampleur.