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Centrafrique : Bertin Béa accuse le pouvoir de transition de bloquer les comptes bancaires du parti KNK entre autres choses
Publié le jeudi 26 fevrier 2015  |  LNC
Conférence
© Autre presse par DR
Conférence de presse du groupe des partis républicains travaillistes et légalistes( GPP-RTL) photo: Bertin Béa
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C’est sur le plateau de nos confrères du RJDH que le secrétaire général du KNK, Bertin Béa a énoncé un certain nombre de difficultés rencontrées dans le plein exercice de son parti le KWA NA KWA ou acronymé KNK.
De ses propos, le autorités de la transition politique auraient organisé le blocage des comptes bancaires du parti.

Et par ailleurs, il parle également de menace de mort sur la vie de certains cadres du KNK.
« Nos comptes bancaires ont été bloqués. Pour le moment, le KNK ne peut pas accéder à son compte parce que les autorités de la transition lui interdisent cela. Les autres partis continuent quant à eux de faire des opérations sur leurs comptes avec toute la liberté possible mais en ce qui concerne le KNK, ce n’est pas possible. Ce n’est pas normal qu’on oriente des actions contre notre famille politique sans raison évidente ».

Précisant par ailleurs que : « au moment où je vous parle, nous sommes ciblés un peu partout. Même pour avoir accès à notre siège, c’est tout un problème. Les informations que nous avons indiquent que certaines personnalités du KNK sont dans le collimateurs des tueurs qui sont manipulés par des gens que nous connaissons ».

Ajoutant encore :
« La République Centrafricaine n’a pas besoin d’une nouvelle constitution. Nous avons celle de 2004 qui a été appréciée par tout le monde. Je ne vois pas pourquoi, nous devons chercher à nous doter d’une constitution à un moment où les moyens nous manquent ».
Enfin, sur les consultations populaires à la base, Mr Béa déclare être resté sur sa soif :
« Nous ne sommes pas satisfaits au KNK des consultations populaires à la base que les autorités de la transition ont organisées. Nous avions dit que tant que les gens détenaient encore des armes, il n’était pas possible de réussir ce pari. Les gens ne nous ont pas écoutés et aujourd’hui, la réalité nous donne raison »
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