Les accords existent pour s’assurer des débordements ennemis…Et, des forces étrangères ne sauraient être admises qu’en lien avec des forces nationales de défense consultées, entretenues et respectées.
Rappelons l’existence de la coopération franco-équatoriaux : accord de défense entre la République Centrafricaine, la République du Congo et la République du Tchad…la République française ayant reconnu alors leur indépendance et leur souveraineté. Des accords assortis de huit (8) Articles datant du 15 août 1960 et renouvelés sans cesse depuis.
Or, en Centrafrique, les forces françaises se sont rapprochées des ex-Séléka alors qu’ils sont des envahisseurs, des belligérants et continuent de mener leur guerre larvée, criminelle dans ce pays et continuent de décimer les populations des villes et les paysans, en brousse, par des attentats et des violences.
Alors que, la France ne peut pas se dresser seule, en face des forces belligérantes étrangères en Centrafrique sans entacher sa propre légitimité, étant elle-même étrangère.
Seules la présence des forces nationales de défense centrafricaine FACA, sur le terrain, peut asseoir sa légitimité dans ce pays comme force d’assistance et donc appeler à s’effacer un jour, une fois la paix revenue…Du moins espérons-le.
Mais la France veut « ménager la chèvre et le choux » !… Les musulmans pour elle c’est la force montante. Des Noirs, elle ne veut pas voir leur émergence, car trop risquée pour elle …arc-boutée qu’elle est sur ses précédents ex-coloniaux et néo-coloniaux, elle n’a aucun respect pour l’homme noir.
Donc l’anomalie, actuellement,est que nous voyons deux forces militaires étrangères sur le terrain , en Centrafrique, actuellement : la française et les belligérants arabo-musulmans dénommés ex-Séléka uniquement. La France n’est pas contre les ex-Séléka mais contre les miliciens Anti-balaka qu’elle traite, le plus souvent, sans distinction, comme des délinquants (alors que les cas de déviance ne concerneraient qu’une poignées et éléments égarés de ces miliciens, afin d’amorcer leur chute, voire la disparition de cette milice qui est apparue plus comme des résistants face à l’ennemi ex-Séléka.
De plus, on n’a jamais entendu autant de noms étrangers sur la scène politique et des affaires, dans ce pays depuis l’apparition des ex-Séléka sur ce territoire!!! C’est affolant!