Les deux anciens Présidents de la République Centrafricaine, Michel Djotodia et François Bozizé devront signer entre mercredi et jeudi prochain, une déclaration commune dans laquelle ils assurent s’inscrire dans le processus de transition lancé à Brazzaville en juillet dernier.
La démarche consistera pour ces deux acteurs de la scène politique centrafricaine de ne plus constituer d’obstacles à la reconstruction du pays.
Des informations communiquées par des sources fiables indiquent que le contenu du document qui sera soumis à la signature des deux personnalités peut être résumé à la reconnaissance implicite les autorités actuelles de transition.
La signature officielle du document qui fait office de déclaration finale devra siffler la fin des mystérieuses négociations de Nairobi dont une première conclusion avait été contestée par le médiateur principal, Denis Sassou Nguesso, l’ensemble de la communauté internationale (ONU, Communauté des États d’Afrique centrale), par les autorités de Bangui.
Le document a été préparé le 21 février dernier par des émissaires de deux hommes à savoir trois représentants des anti-balaka, trois des ex-Séléka dont Noureddine Adam. Il comporte un appel des deux anciens présidents à «tous leurs partisans et sympathisants à soutenir le processus de sortie de crise résultant de l’application effective de la feuille de route de la transition».
C’est une manière de témoigner leur disponibilité à participer aux préparatifs du forum politique inclusif de Bangui et à la suite du processus à savoir les élections prévues d’ici août. Occasion de demander au «médiateur international, aux autorités de la transition et à la Minusca [mission de l’ONU en Centrafrique, NDLR] de garantir leur sécurité».
C’est en somme un accord qui fait suite à la révision des positions des deux parties lors des discussions engagées sous la houlette de Sassou Nguesso, médiateur de la crise centrafricaine.