Le 18 février 2015, le groupement tactique interarmes Korrigan, qui était majoritairement armé par le 3e régiment infanterie marine (3e RIMa), a été relevé par le groupement tactique interarmes Vercors, armé par le 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA) et commandé par le colonel Lionel Catar.
Dans la capitale, les consultations populaires qui se sont achevées ont vraisemblablement contribué à une évolution favorable du climat sécuritaire. Dans le 7e arrondissement, des réunions supplémentaires se sont tenues à la mairie afin de satisfaire le besoin en information de personnes n’ayant pu assister aux consultations populaires officielles.
Dans l’Est du pays, le calme est revenu suite aux actions des forces internationales contre les groupes armés qui étaient opposés à la restauration de l’autorité de l’Etat. A Bria, la reprise des bâtiments officiels qui étaient occupés par des hommes armés, suivie de la visite du Premier ministre centrafricain, puis de la fuite hors de la ville du chef d’état-major du FPRC, ont abouti au succès des consultations populaires dans la ville les 20 et 21 février, réunissant plus de 300 personnes. Les avancées sur le plan sécuritaire y sont notables, comme en témoigne l’arrivée d’une équipe administrative composée notamment d’un préfet, d’un sous-préfet, d’un maire et d’un collecteur d’impôts. Les consultations populaires ont également démarré à Bambari où elles se poursuivent actuellement.
Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.