Bangui - - L’ancien ministre d’Etat, Jean Willybiro Sako a émis un certain nombre d’incertitudes sur les élections, lors d’une conférence de presse qu’il a animée ce jour au siège de l’Association pour la Démocratie et le Développement de Centrafrique (ADDC).
C’est en marge d’une conférence de presse qui lui a permis de passer en revue l’actualité politique centrafricaine que Jean Willybiro Sako a émis des incertitudes sur les élections futures. « Pour ces élections, nous restons préoccupés par des incertitudes diverses. La mobilisation des moyens financiers, matériels et techniques, retardant la réalisation des opérations préliminaires, insécurité dans de nombreuses zones, tractations autour d’une nouvelle constitution, code électoral non finalisé et place des recommandations du forum a venir, période climatique à considérer », a déclaré Jean Willybiro Sako par rapport aux élections futures.
L’ancien ministre d’Etat, candidat déclaré n’a pas souhaité se prononcer sur l’effectivité ou non des élections selon le calendrier établi. Pour ce dernier, « c’est à l’Autorité Nationale des élections, organe chargé de gérer le processus de se prononcer sur cette question et non à nous, les candidats ».
Le candidat soutenu par l’Association pour la Démocratie et le Développement de Centrafrique (ADDC) appelle à la mise à disposition de l’Autorité Nationale des Elections des moyens nécessaires pour que le calendrier soit tenu « aujourd’hui, nous pensons qu’il est essentiel de doter l’Autorité Nationale des Elections parce que si les élections en sont pas tenues dans le délai, ce que nous ne souhaitons pas, la transition serait arrivée à terme ».
En plus de la question liée aux élections, l’ancien ministre d’Etat, candidat à la prochaine présidentielle, s’est prononcé sur les rencontres de Nairobi et de Rome. Pour lui, « toute initiative pouvant contribuer au retour de la paix sont soutenables » mais ce dernier dénonce le fait que, la rencontre de Nairobi soit tenue « en catimini, presque en secret sans l’implication réelle du peuple, la véritable victime des comportements irresponsables et criminels des auteurs de ces crises ».
Concernant l’appel de Rome, Jean Willybiro Sako pense que si les engagements pris sont appliqués, cela pourrait avoir des répercussions sur la situation actuelle du pays sur le plan sécuritaire.
Jean Willybiro Sako, ancien ministre d’Etat et ancien ambassadeur de la RCA auprès de la République française a déclaré sa candidature à la présidentielle en avril 2014 à Bangui. Il est soutenu par l’Association pour la Démocratie et le Développement de Centrafrique (ADDC) créée en France par des ressortissants centrafricains./
Sylvestre Sokambi