A la lumière des recommandations des Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEEAC réunis le 16 février 2015 à Yaoundé en session extraordinaire du Conseil de Paix et de Sécurité de l’Afrique Centrale sur la lutte contre le groupe terroriste Boko Haram, le Secrétaire général de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale(CEEAC), l’ambassadeur Ahmad ALLAM-MI multiplie les contacts avec les milieux diplomatiques et autres partenaires institutionnels, en vue entre autre, d’identifier des opportunités de partenariat avec les acteurs internationaux et locaux susceptibles d’apporter un appui sur le plan technique et financier à l’action des Etats membres de la CEEAC
Le dernier exemple en date demeure la rencontre à la faveur d’un dîner de travail qu’il a offert au « Groupe des amis de la CEEAC » composé des ambassadeurs ou leurs représentants des USA, de la France, d’Allemagne, d’Espagne, de l’Union Européenne, du Japon, de la Turquie, de Chine, ainsi qu’aux ambassadeurs ou Représentants d’Egypte, du Maroc, du Comité International de la Croix Rouge et du Croissant Rouge, de la FAO, de l’Organisation Internationale de la Francophonie(OIF) et de l’Union Africaine.
Le Secrétaire général avait axé son intervention sur trois questions fondamentales. Notamment la lutte contre le Groupe Terroriste Boko Haram, la situation sociopolitique en république Centrafricaine et les questions d’ordre organisationnel.
La lutte contre le Groupe terroriste Boko Haram a fait l’objet d’un exposé allant des origines du conflit au sommet extraordinaire des Chefs d’Etat en passant par l’intrusion du Groupe Terroriste BOKO HARAM dans l’espace CEEAC avec l’attaque contre le Cameroun et le Tchad, la réunion de la Commission du Bassin du Lac Tchad, les rencontres parallèles de Nairobi et d’Italie, et la réunion des Chefs d’Etat en marge du sommet de l’Union Africaine à Addis-Abeba.
A la recherche d’un appui conséquent de la communauté internationale aux initiatives de la CEEAC et surtout au Plan d’action de la CEEAC de la Lutte contre le groupe terroriste Boko Haram , l’ambassadeur Allam-Mi a fait un véritable plaidoyer en faveur de la stratégie de paix initiée par les chefs d’Etat de la CEEAC, notamment du Plan d’Action et du fonds Spécial pour les actions humanitaires.
La République Centrafricaine reste encore le ventre mou de la communauté au regard de la situation sécuritaire, raison pour laquelle, il est plus qu’impérieux d’éviter que les terroristes dans leur fuite n’y trouvent un terreau de replis, d’où la nécessité de lui apporter une aide logistique conséquente.
« Nous entendons mettre à jour les textes et actes constitutifs de la CEEAC afin de mieux les arrimer à ceux de l’Union Africaine… ». C’est par ces mots que le Secrétaire général a introduit la question relative à la réforme institutionnelle qui constitue son cheval de bataille. « Nous avons un partenariat avec la France et l’Union Européenne, nous souhaitons qu’il s’étende à d’autres partenaires pour nous permettre de réussir notre réforme », a-t-il souligné. Si le calendrier de la réforme est bien respecté, les nouveaux textes seront signés en 2016.
Après l’exposé du Secrétaire général et des échanges fructueux qui s’en sont suivis, les diplomates et chefs d’institutions présents au diner se sont félicités de la richesses et de la pertinences des informations reçues et ont souhaité que pareilles rencontres se multiplient.