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RCA - Politique : Le déclic de Rome |
Bangu -- Après plusieurs mois de silence, l’ex ministre de la Jeunesse et des sports et chef de la CPJP, Abdoulaye Isseine a condamné le comportement de certains groupes armés qui ont empêché la tenue des consultations populaires à la base dans leur localité. Il a aussi pris position par rapport aux Accords de Nairobi et l’appel de Rome.
« Je suis contre tous ceux qui constituent des obstacles de près ou de loin pour la tenue des consultations populaires à la base à l’intérieur du pays », a dénoncé Abdoulaye Isseine pour qui les consultations sont une manière d’aller auprès des victimes qui ont subi des exactions, les écouter et avoir leur proposition. Ce dernier a indiqué que le Forum de Bangui est l’unique issue pour la réconciliation.
Sur la question de l’accord de Nairobi signé entre François Bozizé et Michel Djotodia, Abdoulaye Isseine regrette cette rencontre. « Je pensais que Bozize et Djotodjia en allant à Nairobi, se sont donnés l’occasion pour eux de reconnaitre les tords qu’ils ont commis au peuple centrafricain et de lui demander pardon. Je regrette le fait qu’ils ont pris ce temps pour discuter de leurs intérêts à savoir leur retour au pouvoir. Même moi-même j’ai ma responsabilité dans la crise actuelle ».
Quant à l’accord de Rome, Abdoulaye Isseine, pense que la religion n’est pas compatible avec la politique dans le contexte actuel de la crise centrafricaine. « Lorsqu’on parle de Saint Egidio c’est une institution religieuse, donc la religion ne doit pas se mêler de la politique » a-t-il précisé.
Abdoulaye Isseine était dans l’équipe des consultations populaires à la base au Tchad. Il fut l’un des alliés des ex-Séléka. /
Samson Andjoukara
Centrafrique/Birao : Les habitants de la Vakaga accueillent avec satisfaction les travaux des consultations populaires à la base
Birao, 09 mars 2015 (RJDH)—La préfecture de la Vakaga accueille, pour le compte du prochain Forum de Bangui, les consultations populaires à la base. Arrivée dans la ville de Birao, dans le nord-est de la République Centrafricaine, l’équipe des facilitateurs de ces consultations, conduite par le ministre résident de la Vakaga, Arnaud Djoubaye Abazène a démarré les travaux hier à 19h, à la préfecture de la ville.
De sources locales, la population a accueilli avec beaucoup d’intérêt l’arrivée de la mission des consultations populaires à la base dans leur localité. Les mêmes sources ont évoqué comme preuve l’attroupement constaté tout autour des bâtiments de la préfecture qui abritent les travaux. « Toute la ville est à la préfecture et participe aux travaux des consultations populaires à la base », indique un habitant sous le couvert de l’anonymat.
Anicet Ndopandji qui a pu mettre la main sur le programme prévu pour les travaux, a rapporté au RJDH que la rencontre d’hier à 19h a concerné les facilitateurs et les autorités locales. « Ce matin, ils poursuivent avec la jeunesse avant d’arriver aux groupes armés principalement les ex-Séléka et prononcer un grand discours cet après-midi; discours qui va expliquer le bien-fondé de l’activité à la population », a-t-il rapporté.
Une autre source fait savoir que « les activités menées depuis hier sont des séances d’entretien avec les différentes couches sociale de la Vakaga ».
Les difficultés téléphoniques n’ayant pas permis de contacter l’équipe des facilitateurs, présente à Birao. Le RJDH tente toujours d’entrer en contact avec eux afin de recueillir leurs impressions des travaux qui ont commencé depuis hier, 08 mars 2015.
Les consultations populaires à la base ont été lancées le 21 janvier et ont officiellement pris fin le 15 février dernier. Les villes de Bria, Bambari, Kaga-Bandoro et Birao sont celles qui n’avaient pas accueillis ces consultations selon le premier programme à cause du refus des groupes armés, principalement les différentes factions de l’Ex-Séléka./
Naim-KaélinZamane
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