A Bambari, il existerait de fortes tensions entre les forces de la Sangaris et la gendarmerie centrafricaine dans la ville.
Motif de la discorde recoupée par LNC.
Le vieux pont de Bambari sert en quelque sorte de frontière.
Sur la rive est, il y a les Séléka – ou quelque soit leur nouveau nom. A l’ouest, c’est le domaine des Anti-balaka, et les français sont au milieu avec leurs blindés.
Avec l’arrivée en renfort de gendarmes centrafricains, les forces de la Sangaris se sont vite aperçus de leur complicité avec les éléments Anti-Balaka.
Une situation fragilisant celle des musulmans locaux que dénonçait un officier français, allant même jusqu’à accuser ces gendarmes d’avoir tiré sur une foule de musulmans non armée.
Mais les gendarmes nient ces accusations, arguant ne pas avoir tiré sur des civils musulmans désarmés, ni d’être de connivence avec les Anti-Balaka.
«Je ne comprends pas toutes ces accusations qui n’ont aucun fondement » confiait l’un d’eux.
A Bangui, l’Etat Major de la Sangaris “officiellement” dit ne pas être au courant, mais mènera une enquête.
Mais en “OFF” avoue la véracité des faits.